Quand vous quittez la Société, doit‑elle aussi vous quitter?

6 minutes de lecture 30 sept. 2022
Par EY Canada

Organisation de services professionnels multidisciplinaires

6 minutes de lecture 30 sept. 2022

Devenir entrepreneur est plus satisfaisant lorsqu’on bénéficie du soutien et des encouragements du réseau des anciens d’EY.

En bref 
  • Cameron Fleming et Robert Boscacci, anciens d’EY, parlent de leurs années chez EY et de leur cheminement vers l’entrepreneuriat.
  • Ils se remémorent le soutien et les conseils qu’ils ont reçus tout au long de leur parcours entrepreneurial grâce aux réseaux d’EY.
  • Ils discutent des avantages communs d’entretenir une relation continue avec les réseaux d’EY et de faire partie du réseau des anciens d’EY.

Cameron Fleming et Robert Boscacci, anciens d’EY, ont l’entrepreneuriat dans le sang. Tous deux ont grandi avec des parents entrepreneurs, en tenant pour acquis qu’ils suivraient un jour leurs traces. Leur futur partenariat était néanmoins improbable. Bien qu’ils se soient tous deux joints à EY au sortir de l’université, ils travaillaient dans des groupes différents – Robert, dans les services financiers, et Cameron, dans les Services consultatifs transactionnels.

À l’issue de leur première rencontre, les deux hommes se sont rapidement liés d’amitié. Les expériences qu’ils ont vécues chez EY ont contribué à façonner leur vision de l’avenir, de même que leur style de leadership et leurs compétences.

Cameron se souvient particulièrement de l’apprentissage en milieu de travail : « L’essentiel de ma formation, ç’a été d’apprendre en traitant de vraies transactions et en collaborant avec les clients. Et, bien que je n’aime pas l’admettre, de commettre des erreurs en cours de route. J’ai autant appris de mes erreurs que de la formation technique que j’ai suivie. »

Robert a quant à lui su reconnaître d’entrée de jeu la valeur des compétences générales : « L’apprentissage informel n’a pas de prix. On ne peut pas l’obtenir en travaillant dans le secteur. Je me souviens d’une occasion où je devais donner une présentation et d’avoir fait appel à des compétences acquises chez EY pour y parvenir. Je savais comment concevoir une présentation, établir un ordre du jour et diriger une réunion – ce sont de puissants outils. »

Il faut y mettre du sien. Les réseaux d’EY sont toujours là pour nous et les gens sont ouverts.
Robert Boscacci
Les anciens d’EY
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Chapitre 1

S’aventurer en terrain inconnu

Le parcours vers l’entrepreneuriat est plus facile lorsqu’on est épaulés par un réseau de soutien solide.

Robert et Cameron accordent une grande valeur à leur passage chez EY. Robert a travaillé dans les services financiers pendant sept ans et Cameron, dans les Services consultatifs transactionnels pendant plus de cinq ans. Le jour où tous deux se sont sentis prêts à fonder une entreprise, ils ont fait le saut ensemble. À l’annonce de leur départ, ils ont reçu beaucoup de soutien et de conseils de la part de leurs collègues au sein de la Société.

« De nombreux associés étaient vraiment heureux pour Rob et moi, se souvient Cameron. Certains nous ont présenté des contacts dans le domaine des soins de santé. D’autres nous ont présenté des banquiers et des avocats, et nous ont demandé ce dont nous avions besoin pour gérer notre petite entreprise. »

Robert acquiesce. « Je consulte encore des gens d’EY pour obtenir leur avis sur des questions fiscales. Nous sommes restés en contact avec plusieurs personnes et c’est toujours agréable d’échanger des idées avec des gens qui sont actuellement en poste chez EY. »

Tandis qu’ils mettaient sur pied leur entreprise, Robert et Cameron ont su tirer parti de leurs compétences respectives. « Cam et moi sommes diamétralement opposés, dit Robert. Cam est analytique et très méticuleux, ce qui n’est pas surprenant. Il a travaillé dans le domaine des transactions chez EY et possède une vaste expérience en analyse de données; cela rend l’entreprise très solide. J’ai pour ma part développé une aptitude pour le travail à haut rythme. J’ai toujours eu beaucoup d’énergie : je fais vingt choses à la fois et je suis toujours en mouvement. »

C’est notamment parce qu’ils comprennent leurs différences et qu’ils les voient comme une force qu’ils ont réussi à créer une entreprise dynamique caractérisée par une culture inclusive, qui priorise ses gens et ses clients.

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Chapitre 2

Bâtir une entreprise en incarnant sa raison d’être

Être entrepreneur prend tout son sens aux côtés d’une équipe qui partage nos passions.

Cameron et Robert ont commencé à chercher une entreprise dans laquelle investir en 2011. Ils s’intéressaient aux produits respectueux de l’environnement, plus particulièrement dans le domaine des soins de santé. Même s’ils n’avaient pas d’expérience dans ce secteur, ils étaient emballés à l’idée de s’y lancer et d’avoir une incidence positive dans la vie de dizaines de milliers de personnes.

« Nous voulions ajouter de la valeur et faire les choses de façon différente; le côté équipement nous plaisait, tout comme le côté service, qui nous aiderait vraiment à changer les choses », se souvient Robert.

Et c’est précisément ce que fait HME Home Health. L’entreprise contribue à améliorer la vie des personnes âgées et des personnes handicapées en leur fournissant de l’équipement médical et des services qui leur permettent de vivre plus confortablement. Aujourd’hui, HME Home Health est l’un des plus importants fournisseurs d’appareils d’aide à la mobilité et d’équipement médical à domicile en Colombie‑Britannique, avec un effectif de plus de 100 personnes.

L’ingrédient secret derrière le succès de l’entreprise? Ses gens. À l’encontre de la tendance qui prévaut dans le secteur, la plupart des employés de HME sont jeunes. Désireux de rompre avec le statu quo, le duo embauche des gens d’horizons variés pour former une équipe diversifiée qui comprend bien la mission de l’entreprise et croit en sa culture. À l’instar de Robert et de Cameron, la majorité des employés n’ont pas d’expérience préalable dans le secteur. « Près de 99,9 % des membres de notre personnel sont en début de carrière; cela signifie que nous leur donnons une formation complète. L’un de nos principes de base a été cette volonté constante d’embaucher et de former de nouvelles recrues. »

Cette stratégie peut sembler risquée, mais elle a fait ses preuves. Le taux de roulement du personnel est très bas, et toute l’équipe est motivée et engagée. Bien que Cameron et Robert s’efforcent de suivre des feuilles de route de cinq ans et de dix ans axées sur la croissance, la progression n’est pas toujours linéaire. « Nous allons continuer de nous étendre dans différents secteurs des soins de santé, en ouvrant de nouveaux bureaux, en offrant de nouveaux produits ou en créant de nouveaux départements. C’est pour nous une quête constante, un désir d’aller plus loin dans ce que nous faisons », affirme Cameron.

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Chapitre 3

Trouver l’inspiration

En ayant chacun la chance d’apprendre des expériences de son coéquipier, le duo est devenu plus fort.

La fibre entrepreneuriale et l’ambition de Robert et Cameron propulsent leur entreprise et leur valent l’admiration de leurs pairs. Finalistes du Grand Prix de l’Entrepreneur d’EY du Canada en 2016 et 2021, ils voient leur potentiel salué par la Société.

À ce jour, Cameron et Robert bénéficient encore de cette expérience, en tirant parti du réseau des anciens d’EY pour rester en contact avec des entrepreneurs qu’ils ont rencontrés par l’entremise du programme.

« En voyant le nom de certaines des entreprises de votre cohorte, ou de la même année, vous avez un sentiment d’appartenance, affirme Cameron. Le Grand Prix de l’Entrepreneur d’EY constitue un sujet de discussion et un lien partagé avec quelqu’un d’autre. »

Robert abonde dans le même sens. « C’est vraiment inspirant de rencontrer un participant au programme et d’écouter son histoire. Il y a toujours une leçon à en tirer, et vous apprenez de cette personne, à chaque rencontre. »

En évoquant leurs années chez EY, Robert souligne l’importance de cultiver des relations mutuellement avantageuses. « Il faut y mettre du sien. Les équipes d’EY sont toujours là pour nous et les gens sont ouverts. On tire autant, ou aussi peu, d’une relation que ce qu’on est prêt à y investir. Cam et moi y avons mis du nôtre, les réseaux d’EY y ont mis du leur, et nous entretenons une belle relation. Je pense que le fait qu’elle existe encore, six, sept, huit, neuf ans plus tard en dit long. »

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Résumé

Se lancer dans l’inconnu comporte des hauts et des bas. Un réseau de soutien solide est essentiel à la réussite. Les réseaux peuvent vous fournir les outils et les conseils dont vous avez besoin pour mener à bien votre projet entrepreneurial. 

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