10 minutes de lecture 18 août 2020
Femme asiatique avec un parapluie rouge

Communication de l’information : leçons de l’après‑pandémie en Asie

Par Tom Kornya

Leader principal, Certification et associé d’audit

Acteur de changement. Leader en affaires. Engagé à libérer la puissance de la technologie pour favoriser l’innovation en audit et fournir un service à la clientèle exceptionnel.

10 minutes de lecture 18 août 2020

Les équipes de finances d’ici voudront comprendre comment leurs pairs d’Asie ont relevé les défis découlant de la pandémie de COVID‑19

Dans le monde entier, les chefs des finances et leur équipe aident leur entreprise à composer avec la crise de la COVID‑19. Toutefois, d’un pays à l’autre, on en est à une étape différente du processus de gestion de crise. C’est pourquoi les professionnels de la fonction finances de certains marchés commencent tout juste à s’attaquer à des défis auxquels leurs pairs d’ailleurs dans le monde ont déjà dû faire face.

Les professionnels des finances américains et canadiens peuvent désormais bénéficier des leçons qu’ont apprises leurs pairs en Asie. Ils peuvent plus particulièrement apprendre comment les équipes des finances des entreprises asiatiques ont su atténuer les répercussions de la crise sur les activités de leur organisation et planifier la communication des répercussions dans le cadre de la présentation d’information financière.

Les équipes des finances de certaines entreprises multinationales américaines en sont maintenant à évaluer le positionnement de leurs marchés sur la courbe d’évolution de la pandémie de COVID‑19. C’est ainsi qu’en tirant parti des expériences vécues en Asie, elles peuvent mettre au point des scénarios applicables sur les marchés où la courbe n’a pas encore été aplatie. Ces scénarios portent sur l’évolution du taux de chômage, les habitudes et la demande des consommateurs, les retombées des mesures incitatives mises en place par les autorités publiques, l’étendue des restrictions en matière de déplacement et la capacité des employés à réintégrer leur environnement de travail physique.

D’ores et déjà, nous avons pu constater que les répercussions de la pandémie de COVID‑19 pèsent lourdement sur la croissance en Asie cette année. Par exemple, au premier trimestre, la Chine a subi une contraction de son PIB de 6,8 %, sous l’effet du déclin des activités de commerce de détail et de la contreperformance du secteur industriel. Néanmoins, les répercussions de la pandémie varient selon le marché et le secteur, et, dans les faits, certaines entreprises de commerce électronique ont bénéficié de celle-ci.

Quelles sont donc les principales observations que les équipes des finances des entreprises américaines et canadiennes ont pu faire auprès de leurs pairs asiatiques? Des échanges avec des collègues de la région nous ont permis de constater que d’importantes leçons peuvent être tirées à l’égard de sept dimensions clés.

1. Trésorerie et liquidités

Les flux de trésorerie des entreprises de la plupart des secteurs sont actuellement soumis à des pressions qui découlent de la pandémie de COVID‑19. Dans certains secteurs, dont ceux de l’aviation, du tourisme d’accueil et du commence de détail, ces problèmes sont particulièrement aigus.

En Asie, les équipes des finances ont contribué à la survie de leur entreprise en assurant le suivi de l’évolution de la liquidité (à court et à moyen terme) ainsi que des hypothèses de reprise possibles.

  • En matière de prévisions, les équipes des finances appliquent une approche agile qui les amène à établir des prévisions à court terme s’échelonnant généralement sur une période dont la durée varie entre un mois et trois mois, en se concentrant sur le recouvrement des comptes clients, surtout lorsqu’il s’agit de clients issus d’un secteur durement touché.
  • Les budgets pour le reste de l’exercice courant et pour l’exercice à venir font l’objet d’un examen rigoureux, tout un éventail d’hypothèses étant élaboré pour chaque entreprise. Si possible, ces budgets s’appuient sur une modélisation économique permettant d’anticiper les répercussions possibles des différents types de reprise (en V, en U, etc.) sur des secteurs d’activité donnés.
  • Les équipes des finances cherchent à définir une stratégie de compression des dépenses axée notamment sur le report de certains projets, la réduction des dépenses de publicité et de marketing ou la mise en œuvre d’un programme de compression des coûts plus global

Dans certains marchés, surtout en Chine et au Japon, les entreprises affichent un bilan auquel figure une importante réserve de trésorerie, ce qui les aide à faire face à une telle période de difficulté. Elles sont néanmoins amenées à remettre moins de dividendes à leurs actionnaires, les entités cotées cherchant à accroître leur capital.

2. Information financière

Puisque l’exercice 2019 s’est terminé avant l’éclosion de la pandémie de COVID‑19, les répercussions financières qui en découlent ne se font pas encore ressentir pleinement dans l’information financière des entreprises d’Asie. Les informations financières trimestrielles et semestrielles qui seront communiquées pendant l’exercice courant jetteront un meilleur éclairage sur les défis commerciaux et financiers auxquels font face les entreprises, de même que sur les problèmes comptables qui sont susceptibles d’en découler.

Les échanges que nous avons eus avec des collègues nous ont permis de cerner les principaux problèmes comptables qu’il a déjà fallu régler dans le cadre de la préparation des rapports financiers du T1 2020 :

Dépréciation d’actifs

Il est peu probable que les effets de la dépréciation d’actifs figurant au bilan des entreprises asiatiques soient pleinement connus avant la fin de l’exercice 2020. Il est néanmoins probable que des informations à jour sur la dépréciation d’actifs seront présentées dans les rapports financiers trimestriels qui seront déposés plus tard au cours de l’exercice. La dépréciation d’actifs peut survenir dans tous les secteurs où la capacité de génération de revenus d’une entreprise à partir de ses actifs a été réduite, tels que les secteurs de l’aviation, du tourisme d’accueil, de la fabrication, du commerce de détail et de l’immobilier. Des perspectives économiques négatives ou incertaines pourraient également entraîner une certaine dépréciation du goodwill des entreprises de divers secteurs d’activité.

L’incapacité de bien voir la situation des flux de trésorerie minera la capacité des équipes des finances d’appliquer des modèles d’évaluation, tels que le modèle d’évaluation des flux de trésorerie futurs actualisés. Or, les entreprises qui ont jusqu’à maintenant pris les dispositions requises semblent faire de leur mieux pour établir des hypothèses qui prennent en compte leurs meilleures estimations des répercussions probables de la pandémie de COVID‑19 sur leurs flux de trésorerie. Nous ne croyons pas que de simples prévisions de l’évolution de la situation des flux de trésorerie suffiront à dissiper le haut degré d’incertitude qui règne actuellement dans la plupart des entreprises. Étant donné la grande part de jugement requise et les estimations importantes à effectuer, il s’avère essentiel de pouvoir disposer d’informations financières appropriées.

Modifications de contrats

Des problèmes complexes de comptabilisation de contrats surviendront probablement à mesure que les clients reporteront des commandes et que les contrats de construction seront suspendus. Par exemple, en Corée du Sud, des entreprises s’inquiètent de la possibilité que des contrats d’exportation soient annulés en raison du climat d’incertitude qui règne dans certains marchés clés, surtout aux États Unis et en Inde. Les équipes des finances peuvent s’attendre à devoir envisager des modifications de contrats et déterminer si l’émission de nouveaux contrats se traduira véritablement par l’extinction des obligations contractuelles antérieures.

Pertes de crédit

Des entreprises, surtout des institutions financières, devront probablement essuyer des pertes de crédit à mesure que la situation économique continuera de se détériorer sous l’effet de la pandémie. De plus en plus, les banques seront amenées à constituer des provisions en prévision d’éventuelles créances irrécouvrables. Dans les lignes directrices sur l’évaluation des pertes de crédit attendues qu’il a publiées en mars dernier à l’intention des entreprises, l’IASB (International Accounting Standards Board) insiste sur le fait que, compte tenu du contexte actuel, les dispositions d’IFRS 9, Instruments financiers, ne doivent pas être appliquées systématiquement et qu’il est possible que des hypothèses élaborées antérieurement ne soient plus valables. Étant donné la grande part de jugement requise dans l’application d’IFRS 9 dans les circonstances actuelles, il est essentiel que les entreprises fassent preuve de transparence dans les informations qu’elles communiquent à cet égard.

Contrats de location

Il est courant que les entreprises de certains secteurs, tels que l’aviation et le commerce de détail, aient d’importantes obligations aux termes de contrats de location. À défaut de trouver des façons de réduire ces obligations – à tout le moins pour la période pendant laquelle elles doivent composer avec une diminution des flux de trésorerie – elles peuvent être tout simplement amenées à devoir résilier ces contrats de location, ce qui risque de compromettre leur viabilité. En Chine, des détaillants ont cherché une solution à ce problème en s’engageant avec leurs propriétaires dans des négociations proactives en vue de l’obtention d’exonérations et de réductions de loyers, tandis qu’à Singapour, le gouvernement oblige les propriétaires à accorder des rabais à leurs locataires. De telles mesures peuvent entraîner des problèmes complexes dans la comptabilisation des modifications de contrats de location et des subventions gouvernementales.

Éléments ponctuels

La pandémie de COVID‑19 a amené bon nombre de nos clients à dépenser des sommes considérables pour restructurer leur entreprise. En outre, certaines ont dû remanier leurs structures organisationnelles de façon à pouvoir poursuivre leurs activités malgré l’imposition de mesures de distanciation sociale contraignantes. Des problèmes en lien avec le moment de la comptabilisation des provisions et des dépenses des employés peuvent en découler.

Continuité de l’exploitation

En Asie, les gouvernements ont mis en œuvre des mesures de soutien qui ont aidé les entreprises à assurer la continuité de leur exploitation. Par exemple, en Chine, le gouvernement a offert du soutien aux entreprises évoluant dans certains secteurs, un grand nombre d’entre elles comptant parmi les plus importantes étant des sociétés d’État. Pour sa part, le gouvernement de Singapour a adopté de nombreuses mesures de relance axées sur l’atténuation des répercussions économiques de la pandémie de COVID‑19, telles que des subventions salariales aux employeurs, l’abaissement des taux d’intérêt et l’aide gouvernementale à l’obtention d’emprunts bancaires par les PME.
Malgré ces mesures, la crise mènera inévitablement à des faillites d’entreprise, en plus de rendre impossible l’application du principe comptable de la continuité de l’exploitation. Il s’agit d’un risque particulièrement élevé dans le cas d’entreprises qui étaient déjà peu capitalisées avant que ne frappe la COVID‑19.

De nouveaux modèles de génération de revenus

La pandémie de COVID‑19 a incité certaines entreprises à mettre au point de nouveaux modèles de génération de revenus. Par exemple, certaines se sont dotées de services d’abonnement en ligne. Il faudra comptabiliser correctement ces services, de façon à donner en tout temps une image fidèle de la situation financière de ces entreprises.

3. Contrôles internes

En raison du virage vers le télétravail à grande échelle, certaines entreprises ont plus de mal à appliquer les contrôles internes tels qu’ils ont été conçus au départ. C’est même tout un défi pour la Corée du Sud, qui a mis en place récemment des contrôles du type de ceux que prescrit la loi Sarbanes‑Oxley. Des entreprises américaines, surtout des PME aux ressources limitées, pourraient également avoir du mal à appliquer efficacement leurs contrôles dans un contexte de télétravail, notamment en ce qui a trait à la séparation des tâches.

4. Mobilisation de capitaux

En 2010, dans la foulée de la crise financière mondiale, bien des entreprises ont dû recourir à des mesures de refinancement, de sorte qu’une bonne partie des emprunts qu’elles ont contractés alors viennent à échéance cette année. De nombreux chefs des finances sud coréens sont donc à la recherche de solutions de refinancement ou de recapitalisation pour leur entreprise. Pour eux, de même que pour les chefs des finances d’entreprises évoluant dans d’autres marchés, la difficulté réside dans le fait que, malgré l’assouplissement inédit des politiques monétaires de nombreuses banques centrales, les banques commerciales pourraient être amenées à adopter une approche plus conservatrice en matière de crédit, à mesure qu’elles commenceront à anticiper l’augmentation des pertes de crédit. Aussi bien à Hong Kong qu’en Corée du Sud, les entreprises ont dû reporter les PAPE qu’elles avaient prévus, se privant ainsi d’une autre source de capitaux. À l’instar de leurs pairs en Asie, les chefs des finances des entreprises américaines semblent anticiper des difficultés à cet égard. À vrai dire, nous avons constaté qu’avec la prolongation de la crise, certaines entreprises utilisent leur marge de crédit de façon à pouvoir accéder à de la trésorerie dont elles n’ont pas un besoin urgent, mais qu’elles cherchent à avoir en réserve.

5. Engagement des employés

Pendant la pandémie, le bien‑être des employés a figuré à l’avant-plan des priorités des entreprises asiatiques. Celles‑ci ont été promptes à réagir, en offrant à leur personnel la possibilité de faire du télétravail, dans la mesure du possible. Néanmoins, la chute des revenus des entreprises constitue bel et bien une menace à l’emploi et au gagne‑pain des employés. Les dirigeants de nombreuses entreprises ont accepté d’importantes baisses de salaire afin de contribuer à la diminution de la masse salariale et de favoriser le maintien des niveaux de dotation en personnel. Des compressions salariales touchant d’autres échelons sont également monnaie courante. En Chine, les membres du personnel d’entreprises de divers secteurs ont accepté des baisses de salaire pouvant aller jusqu’à 50 %, de sorte que leur entreprise puisse résister au pire de la crise.

6. Engagement à l’égard des clients et des fournisseurs

Les équipes des finances des entreprises asiatiques collaborent avec les équipes opérationnelles dans le cadre d’échanges avec les clients et les fournisseurs. Prolonger les modalités de paiement peut être un moyen d’offrir du soutien aux clients durement touchés par la pandémie, tout comme faire des paiements anticipés aux fournisseurs en difficulté. La crise a également permis la collaboration entre entreprises et fournisseurs. Par exemple, des détaillants chinois ont collaboré avec leurs fournisseurs dans le cadre du lancement de la promotion en ligne de certains produits. Maintenant que la relance de l’économie chinoise est amorcée, des entreprises du pays se montrent proactives en offrant des rabais à la clientèle, une tendance particulièrement manifeste dans les secteurs de l’hôtellerie et de l’immobilier.

7. Communication avec les actionnaires

La transparence de l’information financière communiquée est à la base des communications efficaces entre une entreprise et ses actionnaires. Les équipes des finances des entreprises asiatiques sont conscientes que la communication des informations financières trimestrielles et semestrielles constitue une occasion de renforcer la confiance des actionnaires, surtout en ce qui a trait à des questions sensibles telles que les dividendes, la dépréciation d’actifs et la continuité de l’exploitation. Néanmoins, le recours accru à des assemblées générales annuelles virtuelles les amène à devoir planifier avec soin la façon de favoriser la tenue d’échanges fructueux avec les actionnaires. Par exemple, il peut être nécessaire pour les entreprises de procéder à des mises à jour plus soutenues hors des cadres de communication de l’information financière en bonne et due forme. À Singapour, où l’obligation de communiquer des informations financières semestrielles vient d’être imposée aux entreprises cotées, certaines entreprises ont suspendu à dessein la publication d’annonces trimestrielles.

Maintenant, après et pour l’avenir

Il est clair que, dans un avenir prévisible, les équipes des finances des entreprises américaines et canadiennes devront continuer de gérer les répercussions de la pandémie sur leur organisation. Quelles mesures devraient‑elles prendre maintenant, après et pour l’avenir?

Ici
  • Accorder la priorité à la trésorerie, aux coûts et au crédit. Procéder à un examen complet des flux de trésorerie, maîtriser les dépenses, engager des renégociations immédiates avec les fournisseurs et effectuer des demandes de prêts et de soutien auprès des gouvernements, dans la mesure où ils sont offerts et requis.
  • Étudier les comportements et les tendances sur différents marchés pour le trimestre en cours et les trimestres précédents. Planifier des scénarios axés sur l’anticipation de diverses situations éventuelles et prévoir des interventions en conséquence.
  • Prendre des décisions organisationnelles éclairées prenant toujours en compte les objectifs à atteindre en cette période critique.
  • Planifier sans perdre de vue le long terme. En période de crise, il est facile de se concentrer sur la survie de l’entreprise à court terme, mais il importe de toujours avoir à l’esprit l’avenir au moment de prendre quelque décision que ce soit.
Après
  • Revoir les budgets, stratégies et structures organisationnels à moyen terme. Dans la mesure du possible, chercher à obtenir des références externes (p. ex., des rapports économiques) à l’appui des prévisions. Concevoir un plan permettant à l’entreprise de répondre à l’évolution de la demande des clients et à l’émergence de nouveaux risques, tout en restant résiliente.
  • Explorer comment l’entreprise pourrait s’appuyer sur les technologies aux fins de sa transformation organisationnelle. Elle pourrait ainsi tirer parti de diverses possibilités d’amélioration de son efficacité reposant sur l’automatisation des processus et une meilleure utilisation des données.
  • Consigner les résultats de l’analyse des répercussions de la pandémie de COVID‑19 sur l’entreprise, de sorte qu’ils puissent servir éventuellement de références.
  • Communiquer clairement et ouvertement aux investisseurs les mesures que l’entreprise a mises de l’avant afin d’améliorer la situation de liquidités, de réduire les coûts et de revoir la stratégie.
Pour l’avenir
  • Faire preuve de stratégie en tâchant de prévoir de quoi sera faite la nouvelle normalité de l’entreprise et de son secteur d’activité, une fois que sera passée la pandémie. Comment l’entreprise parviendra-t-elle à adapter son modèle d’affaires de façon à pouvoir prospérer dans le contexte de l’après pandémie?
  • Explorer de nouvelles façons de faire dont l’entreprise pourrait tirer parti à l’avenir. Par exemple, le recours accru au télétravail et aux vidéoconférences pourrait lui permettre de réduire les sommes qu’elle engage pour l’occupation de bureaux coûteux, de même que ses dépenses de déplacement.
  • Passer en revue les objectifs organisationnels. Les objectifs de l’entreprise au regard de ses clients, de ses employés et de ses actionnaires seront‑ils toujours pertinents à l’avenir?

Surtout, il faut garder présent à l’esprit que l’entreprise doit rester agile et souple, les circonstances étant susceptibles de changer rapidement, et que les chefs des finances doivent être prêts à changer de cap lorsque cela s’avère nécessaire.

Les points de vue exposés dans le présent article sont ceux de l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à ceux de l’organisation EY mondiale ou à ceux de ses sociétés membres.

Résumé

Les professionnels des finances américains et canadiens peuvent désormais bénéficier des leçons qu’ont apprises leurs pairs en Asie. Ils peuvent plus particulièrement apprendre comment les équipes des finances des entreprises asiatiques ont su atténuer les répercussions de la crise sur les activités de leur organisation et planifier la communication des répercussions dans le cadre de la présentation d’information financière.

À propos de cet article

Par Tom Kornya

Leader principal, Certification et associé d’audit

Acteur de changement. Leader en affaires. Engagé à libérer la puissance de la technologie pour favoriser l’innovation en audit et fournir un service à la clientèle exceptionnel.