Le Canada pourrait éviter la récession, mais les cadres font preuve de prudence à l’égard des fusions et acquisitions.
Dans le cadre de la 21e édition du Baromètre mondial de la confiance des entreprises d’EY, les cadres canadiens affichent une confiance jamais vue dans l’histoire du sondage à l’égard des perspectives économiques. En effet, 100 % des répondants s’attendent à une amélioration de l’économie canadienne, et 99 %, à une amélioration de l’économie mondiale, au cours des 12 prochains mois. Autre preuve de cet optimisme, moins de 20 % des cadres prévoient un ralentissement économique d’ici la fin de 2021.
Les cadres canadiens se montrent aussi optimistes sur le plan microéconomique. Appelés à commenter leurs propres activités, 88 % des répondants canadiens disent s’attendre à une croissance des revenus, et 91 %, à une croissance du bénéfice net, au cours des 12 prochains mois. Néanmoins, les répondants associent le principal obstacle à leurs projets de croissance à des problèmes internes, comme l’inertie interne ou la rareté de la main-d’œuvre.
Malgré l’optimisme économique, les répondants canadiens se montrent prudents pour ce qui est des intentions de procéder à des stratégie et transactions – le principal indicateur du Baromètre. Pour la première fois depuis 2014, le nombre de répondants qui prévoient rechercher activement des occasions de fusions et acquisitions («F&A») a chuté sous la barre des 45 % (35 %). Ce résultat est largement marqué par le manque d’intérêt pour les F&A dans le secteur des mines et métaux où seulement 22 % des répondants sont à la recherche active d’occasions pour procéder à des stratégie et transactions.