L’incertitude macroéconomique, l’instabilité géopolitique et les changements technologiques créent des perturbations sans précédent dans le milieu des affaires. Cette dynamique, jumelée à un contexte de faible croissance, à une pression accrue des actionnaires et à l’évolution des préférences des consommateurs, entraîne une question essentielle : comment mieux affecter les capitaux pour dégager un avantage concurrentiel? Près de la moitié des entreprises canadiennes (49 %) prévoient procéder à un désinvestissement au cours des 12 prochains mois.
L’étude mondiale sur les désinvestissements d’entreprise de 2019 porte sur la façon dont les entreprises devraient aborder leur stratégie de portefeuille, améliorer l’exécution d’un désinvestissement et recourir aux désinvestissements pour pérenniser leurs activités restantes en cette période d’instabilité.
Un plus grand nombre d’entreprises canadiennes prennent des décisions stratégiques en matière de désinvestissement
L’approche disciplinée des entreprises canadiennes à l’égard des désinvestissements, qui est apparue en 2016 à la suite de leur revue de portefeuille planifiée, continue d’entraîner une diminution du nombre de stratégie et transactions découlant de la volonté de saisir une occasion. Une approche plus stratégique quant aux décisions relatives à l’affectation des capitaux demeure une priorité.
44 % des entreprises canadiennes vendant des actifs décrivent leur plus récent désinvestissement comme découlant de la volonté de saisir une occasion, ce qui représente une baisse par rapport aux 68 % de 2018; et seulement 3 % des entreprises affirment qu’une offre d’achat non sollicitée a été le facteur le plus important dans leur dernier désinvestissement, pourcentage en baisse par rapport aux 19 % de l’an dernier.
Des stratégie et transactions de plus grande envergure au sommet des priorités des conseils d’administration
Il y a à peine un an, aucune entreprise canadienne ne déclarait de désinvestissements supérieurs à 250 M$, et seules 19 % des entreprises rapportaient des désinvestissements dépassant 100 M$. Ce virage radical vers des désinvestissements plus importants indique que les entreprises canadiennes commencent à remettre audacieusement en question ce qu’elles considèrent comme « essentiel » à leurs activités.