Communiqué

26 mai 2017 Montréal, CA

Les technologies et la pénurie de main-d’œuvre parmi les six principaux facteurs façonnant le secteur de l’assurance de dommages en 2017

En raison du puissant effet combiné des changements technologiques, des pressions découlant de la pénurie de main-d’œuvre et des attentes de la clientèle, il est maintenant plus urgent que jamais pour les assureurs du secteur de l’assurance de dommages de faire preuve d’innovation en 2017.

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EY révèle que les attentes de la clientèle continuent d’exercer des pressions sur les assureurs

En raison du puissant effet combiné des changements technologiques, des pressions découlant de la pénurie de main-d’œuvre et des attentes de la clientèle, il est maintenant plus urgent que jamais pour les assureurs du secteur de l’assurance de dommages de faire preuve d’innovation en 2017. Selon le rapport d’EY intitulé Perspectives 2017 dans le secteur canadien de l’assurance de dommages, ce sont là trois des six principaux facteurs qui façonneront cette année le secteur de l’assurance de dommages.

«En 2017, tandis qu’il doit faire face à l’évolution rapide des technologies, aux nouvelles exigences de la clientèle et à une conjoncture économique et politique incertaine, le secteur canadien de l’assurance de dommages est aux prises avec des perturbations considérables, explique Walter Rondina, leader du secteur de l’assurance de dommages d’EY pour le Québec. Cette année, le problème de la pénurie de main-d’œuvre figure pour la première fois dans le classement des facteurs de transformation du secteur de l’assurance établi par EY. Il est difficile de trouver de nouvelles recrues disposant des compétences requises dans le domaine du numérique.»

EY a ciblé six facteurs externes qui façonneront le secteur de l’assurance de dommages en 2017. La feuille de route que propose EY (voir ci-après) présente des mesures qui vont permettre aux entreprises du secteur de s’adapter aux conditions changeantes et ainsi de prospérer.

Incidence des facteurs externes sur le marché canadien de l’assurance de dommages en 2017 :

(1 = faible incidence, 10 = forte incidence)

Technologies (9) – L’évolution perpétuelle des technologies numériques et les nouvelles avancées dans les domaines de la robotique, de l’automatisation des processus et de l’AssurTech figurent parmi les nouvelles pressions qui s’exercent sur les assureurs, qui sont souvent handicapés par des systèmes désuets. Les progrès technologiques permettent aux assureurs proactifs de réaliser des gains d’efficacité et d’obtenir un important avantage concurrentiel dans leur quête de leadership auprès de la clientèle et sur les marchés.

Incertitude économique et politique (9) – Conjugués à la volatilité persistante dans le secteur de l’énergie, les faibles taux d’intérêt et la stagnation de la croissance au Canada continueront d’exercer des pressions sur les assureurs. Parallèlement, les politiques économiques de la nouvelle administration fédérale américaine pourraient influer globalement sur l’économie, les répercussions éventuelles étant encore inconnues pour le moment.

Attentes de la clientèle (8) – L’économie «libre-service », ou « à la demande », contraint les assureurs à faire preuve d’esprit critique à l’égard de leur rôle dans l’application d’une approche orientée client. Les assureurs qui sauront se concentrer sur l’offre de produits simplifiés et sur une approche globale seront sans doute davantage en mesure de satisfaire les attentes de la clientèle.

Catastrophes (7) – Les catastrophes d’origine naturelle ou humaine représentent une menace constante pour les sociétés d’assurance de dommages car le volume de réclamations est en hausse. Tandis que les sinistres découlant de catastrophes naturelles deviennent «la nouvelle norme», la capacité de résistance et de récupération du secteur devra s’appuyer sur des stratégies à la fois novatrices et prudentes.

Cyberrisques (7) – La prolifération des cyberattaques devrait entraîner une forte croissance de la gamme de produits et services d’assurance contre les cyberrisques en 2017. Pour conserver leur position de leader, les assureurs seront eux-mêmes exposés à des pressions visant à les amener à se doter de systèmes de cybersécurité robustes.

Main-d’œuvre (6) – Comme de nombreux professionnels de l’assurance prendront leur retraite au cours des prochaines années, les assureurs devront attirer des membres de la génération Y capables d’en assumer la relève. Pour assurer leur avenir, ils devront recruter des scientifiques des données, des experts en cyberrisques et des professionnels du cybermarketing, entre autres.

Feuille de route de la transformation du secteur – Les priorités pour 2017

Pour prospérer en 2017, les assureurs de dommages chercheront à se concentrer sur les volets suivants :

  1. Maintenir leur orientation client et adapter leurs stratégies d’accès au marché de façon à répondre aux besoins en perpétuelle évolution de la clientèle.
  2. Accorder la priorité aux innovations inspirées par la clientèle et accélérer la mise au point de nouveaux produits et de nouveaux modèles d’affaires permettant de tirer parti du potentiel offert sur le marché. 
  3. Adopter les progrès technologiques de façon à améliorer leur performance sur tous les plans, notamment en automatisant leurs processus d’assurance grâce à la robotique et en déployant une stratégie d’analytique avancée axée sur la réalisation de nouveaux gains d’efficacité et la mise en œuvre de nouvelles solutions. 
  4. Faire passer la prévention des risques associés aux catastrophes et aux cyberrisques à l’avant-plan des priorités. 
  5. Revoir les stratégies de recrutement, de formation et de fidélisation du personnel de façon à favoriser l’acquisition des compétences propres à stimuler la croissance dans un environnement en évolution rapide.
     

«En 2017, les assureurs de dommages canadiens devront faire appel à un nouvel ensemble de ressorts organisationnels pour bénéficier des avantages concurrentiels associés aux innovations numériques et aux produits novateurs, tout en répondant aux attentes de la clientèle, affirme M. Rondina. Ces défis sont autant de possibilités de consolider les entreprises et de transformer pour le mieux le secteur de l’assurance dans son ensemble.»

Nous vous invitons à lire la version intégrale des rapports d’EY intitulés Perspectives 2017 dans le secteur canadien de l’assurance de dommages et Perspectives 2017 dans le secteur canadien de l’assurance vie.

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EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst &Young Global Limited, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ne fournit aucun service aux clients. Pour en savoir davantage sur notre organisation, visitez le site ey.com/ca/fr.

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