Tandis que les consommateurs réévaluent leurs achats et optent davantage pour la simplicité, l’indice d’EY de l’évolution des habitudes des consommateurs révèle que la grande majorité des Canadiens (80 %) prennent en compte le développement durable dans leurs décisions d’achats pour la période des Fêtes et par la suite.
« La pandémie a permis aux Canadiens de prendre conscience qu’ils peuvent vivre plus simplement et consommer de manière responsable, ce qui les incite à adopter un mode de vie plus durable au quotidien, affirme Daniel Baer, leader, Certification, Produits de consommation et commerce de détail d’EY Canada. En diminuant leurs dépenses pour des produits non nécessaires, en réparant les objets plutôt que de les remplacer ou en achetant des produits de marque maison ou qui proviennent d’entreprises écoresponsables, les consommateurs désirent de toute évidence améliorer leur empreinte sociale et environnementale. »
La pression accrue exercée par toutes les parties prenantes à l’égard de l’adoption de pratiques plus durables pousse les entreprises à s’adapter, tandis que les Canadiens accordent une plus grande importance aux comportements et aux activités des détaillants. Le sondage montre que les consommateurs choisissent de faire leurs achats auprès d’entreprises qui font preuve de transparence quant à leur empreinte sociale (71 %), qui agissent de façon éthique (70 %) et qui adoptent des pratiques de fabrication durables (69 %).
« Certains consommateurs sont prêts à payer plus cher pour acheter des produits locaux ou durables plutôt que les produits courants. Les détaillants et les marques doivent donc utiliser des moyens audacieux pour promouvoir la durabilité – comme les économies à long terme ou les avantages des produits réutilisables et de plus grande qualité – afin de se démarquer de la concurrence, explique Daniel Baer. Toutefois, ce processus de valorisation de la marque doit reposer sur une expérience conviviale. Face aux nouvelles valeurs des consommateurs en cette période de magasinage et jusqu’en 2022, les détaillants devront atténuer les points de friction et assurer la fluidité entre les mondes numérique et physique. »
Tandis que le commerce électronique s’est imposé en maître depuis le début de la pandémie de COVID‑19, plus de la moitié (58 %) des répondants canadiens ont l’intention de profiter des rabais en magasin, une hausse par rapport à 36 % l’an dernier. Du côté des consommateurs qui font leurs achats en ligne cette saison, les principales sources de frustration sont les frais d’expédition élevés (33 %) et la disponibilité des produits (27 %).
« Avec l’assouplissement des restrictions et la réouverture des magasins, les consommateurs sont plus nombreux à faire leurs achats en magasin afin d’éviter les frais d’expédition élevés et les retards causés par la perturbation de la chaîne d’approvisionnement, ajoute M. Baer. Pour faire face à ces défis, les entreprises doivent revoir la gestion des stocks et la logistique. Grâce à des investissements visant à transformer le fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement, les entreprises pourraient accroître leur capacité et leur agilité, tout en améliorant leur visibilité et leur transparence, afin de renforcer leur résilience et de répondre aux exigences des consommateurs, qui évoluent rapidement, de façon à être mieux préparées à réagir à la perturbation de la chaîne d’approvisionnement au début de la nouvelle année. »
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