Sur la question de l’abordabilité, l’indice d’EY de l’évolution des habitudes des consommateurs indique que la hausse du prix des biens et services a une incidence sur le pouvoir d’achat de plus de la moitié des Canadiens. Bien que, sans surprise, les ménages à faible revenu soient davantage touchés (81 %), le sondage révèle que les ménages à revenu moyen (50 %) et à revenu élevé (35 %) doivent également se serrer la ceinture.
« À bien des égards, l’essence même de la vie quotidienne des canadiens a été transformée – cela se reflète autant dans le choix des destinations de voyage et les sources de divertissement que dans leur façon de travailler et de subvenir à leurs besoins. Ces changements importants, associés à l’inflation, poussent les consommateurs de toutes les catégories de revenu à modifier leurs habitudes de magasinage et à repenser leurs décisions d’achat, souligne Daniel Baer, leader, Certification, Produits de consommation et commerce de détail d’EY Canada. Pour demeurer pertinentes et fidéliser les clients, les entreprises doivent mieux comprendre les besoins de plus en plus variés des consommateurs, éliminer les irritants et s’adapter rapidement en offrant les bons produits et services au bon prix. »
Des habitudes de consommation restreintes
Les consommateurs continueront de restreindre leur consommation, de faire des choix moins dispendieux et d’acheter moins de produits non essentiels, en raison surtout de l’inflation et de l’émergence de variants de la COVID-19. Parmi les principales catégories dans lesquelles on observe une baisse des dépenses des Canadiens, citons notamment les vêtements (40 %), les produits de beauté et les cosmétiques (37 %) et les gros articles (34 %). Dans le but d’épargner pour l’avenir (61 %), de nombreux consommateurs se tournent vers les marques maison pour leurs achats d’aliments frais (58 %) et emballés (63 %).