Communiqué

4 mai 2022 Toronto, CA

Selon un sondage d’EY, 53 % des Canadiens affirment que la hausse des coûts a un impact sur leur capacité d’achat

L’incertitude économique et l’inflation grandissantes minent la confiance des consommateurs

Personne-ressource auprès des médias
Dina Elshurafa

Spécialiste, Relations publiques, EY Canada

Toujours à poser des questions, trouver de nouvelles idées et créer des solutions innovatrices visant l’atteinte de résultats mesurables. Accro au café et à l’affût des bons petits restos de Toronto.

  • 61 % des consommateurs prévoient économiser pour l’avenir plutôt que de faire des dépenses superflues
  • Plus de la moitié des consommateurs se tournent vers les marques maison pour leurs achats d’aliments frais et emballés
  • 37 % des répondants canadiens priorisent les expériences plutôt que l’achat de biens matériels

 

Sur la question de l’abordabilité, l’indice d’EY de l’évolution des habitudes des consommateurs indique que la hausse du prix des biens et services a une incidence sur le pouvoir d’achat de plus de la moitié des Canadiens. Bien que, sans surprise, les ménages à faible revenu soient davantage touchés (81 %), le sondage révèle que les ménages à revenu moyen (50 %) et à revenu élevé (35 %) doivent également se serrer la ceinture.

« À bien des égards, l’essence même de la vie quotidienne des canadiens a été transformée – cela se reflète autant dans le choix des destinations de voyage et les sources de divertissement que dans leur façon de travailler et de subvenir à leurs besoins. Ces changements importants, associés à l’inflation, poussent les consommateurs de toutes les catégories de revenu à modifier leurs habitudes de magasinage et à repenser leurs décisions d’achat, souligne Daniel Baer, leader, Certification, Produits de consommation et commerce de détail d’EY Canada. Pour demeurer pertinentes et fidéliser les clients, les entreprises doivent mieux comprendre les besoins de plus en plus variés des consommateurs, éliminer les irritants et s’adapter rapidement en offrant les bons produits et services au bon prix. »

Des habitudes de consommation restreintes

Les consommateurs continueront de restreindre leur consommation, de faire des choix moins dispendieux et d’acheter moins de produits non essentiels, en raison surtout de l’inflation et de l’émergence de variants de la COVID-19. Parmi les principales catégories dans lesquelles on observe une baisse des dépenses des Canadiens, citons notamment les vêtements (40 %), les produits de beauté et les cosmétiques (37 %) et les gros articles (34 %). Dans le but d’épargner pour l’avenir (61 %), de nombreux consommateurs se tournent vers les marques maison pour leurs achats d’aliments frais (58 %) et emballés (63 %).

Les expériences, et non les biens, favorisent les dépenses

« Les gens commencent à se concentrer sur les sphères de leur vie sur lesquelles ils estiment avoir une plus grande emprise, y compris ce à quoi ils consacrent leur temps et leur argent, et sur les façons d’améliorer leur santé physique et mentale, explique Daniel Baer. Les consommateurs comptent mener un train de vie modeste après la pandémie et accorder plus de valeur aux expériences. Plus d’un quart des Canadiens augmentent leurs dépenses dans cette catégorie plutôt qu’en biens matériels. »

Les préférences des consommateurs quant à la manière de profiter de diverses expériences inciteront les détaillants à explorer de nouveaux moyens novateurs de rejoindre leur public. Les deux tiers des Canadiens préférant vivre ces expériences à la maison, les entreprises devront répertorier les capacités numériques émergentes dans lesquelles investir pour réussir à offrir de telles expériences directement aux consommateurs. Pour leur part, les clients prêts à s’aventurer hors de la maison sont plus exigeants à l’égard des magasins physiques. Parmi eux, un quart affirment qu’ils ne se rendront qu’aux magasins qui leur font vivre une expérience formidable.

« Parallèlement au désir grandissant de simplicité et de souplesse exprimé par les consommateurs, les expériences les plus attirantes seront celles auxquelles on peut accéder facilement et qui ne demandent qu’un faible investissement de temps, ce qui se traduit par plus de points de contact numériques, des expériences sans heurts et des consultations personnalisées dans le métavers » est d’avis Daniel Baer.

Cliquez ici pour en apprendre davantage sur l’indice d’EY de l’évolution des habitudes des consommateurs.

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