Selon un nouveau rapport, l’embauche d’un chef des données est essentielle pour une prise de décisions rapide et intelligente
Comme les données deviennent le moteur du développement économique et que la création de données à l’échelle mondiale devrait atteindre 175 zettaoctets d’ici 2025, les entreprises canadiennes du secteur de l’énergie et des ressources naturelles doivent revoir de fond en comble leur stratégie en matière de données et évaluer de façon critique leur équipe de leadership pour demeurer concurrentielles, selon un nouveau rapport d’EY sur le secteur des données et de l’énergie.
« Le secteur de l’énergie et des ressources naturelles fait face à d’importants enjeux – le plus grand étant la diminution progressive de l’utilisation d’énergie non renouvelable qui est attendue au cours des prochaines décennies –, explique Lance Mortlock, leader, Énergie, EY Canada. L’attention grandissante du Canada sur les politiques d’efficacité énergétique, d’électrification du secteur des transports et de tarification du carbone complexifiera davantage la question. Pour les entreprises de ce secteur, ces tendances et la volatilité des marchés actuels de l’énergie et des produits de base signifient qu’elles devront accélérer la prise de judicieuses décisions d’affaires. Pour ce faire, l’accent doit être plus porté sur les capacités guidées par les données. »
Le rapport d’EY classe l’embauche d’un chef des données comme l’une des mesures les plus efficaces qu’une entreprise peut prendre pour déterminer la manière dont les données seront utilisées et régies partout dans l’entreprise. La prévalence du rôle de chef des données s’est accrue dans les dernières années. En 2021, 65 % des entreprises qui utilisaient un grand volume de données ont affirmé avoir mis en place un chef des données, soit 53 % de plus qu’en 2012. En utilisant la bonne stratégie en matière de données, chapeautée par un chef des données qui connaît le secteur de l’énergie et des ressources naturelles, les entreprises canadiennes du secteur seront mieux placées pour surmonter les nombreux obstacles structurels du marché auxquels elles font face.
Les entreprises du secteur pétrolier et gazier produisent de grands volumes de données, mais celles-ci sont en général réparties parmi une multitude de systèmes numériques et manuels. Puisque les travailleurs de ce secteur ont tendance à travailler en silos, les données demeurent isolées et sont rarement utilisées à leur plein potentiel. Dans ce secteur, un chef des données peut faciliter le regroupement et l’intégration des données en vue de mieux éclairer les analyses et le processus décisionnel.
Les entreprises de services publics trouvent de plus en plus difficile de prévoir la consommation d’électricité. Le mandat de servir des millions de clients aux besoins variés, le nombre croissant de phénomènes météorologiques extrêmes et l’augmentation des « prosommateurs » produisant leur propre énergie solaire tout en étant connectés au réseau ne font que complexifier la donne. Les technologies qui affichent la consommation de données en temps réel, supervisées par des chefs des données qui peuvent filtrer les informations grâce à l’analytique, seront cruciales pour aider ces entreprises à anticiper une demande imprévisible.
Les entreprises du secteur des mines et métaux subissent une pression grandissante pour concevoir des produits écologiques, améliorer la sécurité du personnel par une meilleure communication, et devenir transparentes sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance tout en devant réduire leurs coûts d’exploitation. Un chef de la gestion des données est nécessaire pour que ces transformations deviennent réalisables tout en favorisant la réussite de l’entreprise à long terme.
« Le bon chef des données est essentiel à la création d’un projet de transformation numérique axé sur les données, mais il ne pourra réussir que s’il a les outils et l’autorité nécessaires à sa disposition, précise Lance Mortlock. Le chef des données doit être considéré comme un membre clé de la haute direction à qui on donne une liberté entrepreneuriale et un pouvoir décisionnel. Cela peut demander un important changement de culture, mais c’en est un qui favorisera la réussite des entreprises du secteur de l’énergie et des ressources naturelles dans un contexte volatil à l’échelle mondiale. »
Consultez le rapport complet, Une nouvelle ère de leadership dans le secteur de l’énergie et des ressources naturelles : l’ADN du chef des données, pour en savoir plus sur la manière dont le secteur canadien de l’énergie et des ressources naturelles peut tirer parti des données pour devenir encore plus concurrentiel sur la scène mondiale.