Les investisseurs canadiens prévoient avoir recours à de multiples fournisseurs de services d’ici 2025
- 45 % des répondants ont l’intention d’ajouter des fournisseurs de services ou d’en changer au cours des trois prochaines années
- Le rendement des placements et les honoraires sont des facteurs importants au moment de choisir un gestionnaire de patrimoine
- 40 % des Canadiens prévoient maintenir ou accroître leur recours à des fournisseurs de services numériques
(Toronto, le 6 juillet 2023) Le rapport mondial sur la gestion du patrimoine d’EY de 2023 révèle que les investisseurs canadiens sont deux fois plus susceptibles de changer de fournisseur de services de gestion de patrimoine que leurs homologues nord-américains au cours des trois prochaines années – cette proportion double si leurs conseillers actuels ne partagent pas les mêmes valeurs.
« Les incertitudes économiques et une plus grande volonté de changer de produits ou de fournisseurs de services transforment l’environnement canadien des placements, affirme David Hurd, leader, Gestion de patrimoine et d’actifs, EY Canada. Les gestionnaires de patrimoine ont une occasion unique de s’adapter à ce changement en démontrant aux clients la valeur qu’ils peuvent générer tout en composant avec cette complexité. »
L’évolution des tendances en matière de préférences des investisseurs canadiens
L’étude révèle que 45 % des Canadiens cherchent activement à ajouter des fournisseurs de services ou à en changer, ce qui reflète une augmentation marquée de 24 % depuis 2021. Cette volonté de changer de fournisseurs varie au Canada. Seulement 29,9 % des répondants issus des provinces de l’Ouest sont de cet avis. Pour les provinces de la côte Est, cette proportion atteint 57 %.
Au moment de choisir un gestionnaire de patrimoine et d’actifs, la réputation de la marque (31 %) et les recommandations personnelles (19 %) sont des facteurs plus importants pour les investisseurs canadiens que pour leurs homologues mondiaux, alors que le rendement des placements (48 %) et les honoraires (40 %) demeurent au premier rang à l’échelle du pays.
Le recours à davantage de fournisseurs de services
Une grande partie des investisseurs canadiens prévoit avoir recours à de multiples fournisseurs de services d’ici 2025 pour obtenir un meilleur rendement et accroître la diversification. En effet, 40 % d’entre eux sont disposés à maintenir ou à accroître leur recours à des fournisseurs de services numériques – qui offrent notamment des FinTech et des services numériques de gestion d’actifs– au cours des trois prochaines années pour obtenir la valeur recherchée.
Les modèles de gestion de patrimoine virtuels sont là pour de bon
Parallèlement, l’appétit des investisseurs pour les interactions avec des cnseillers virtuels s’est transformé depuis le début de la pandémie. En 2021, seulement 12 % des investisseurs affirmaient que les consultations virtuelles étaient leur canal de services-conseils privilégié – cette proportion est maintenant de plus de 40 %, le premier rang au chapitre des activités de planification et de services-conseils étant également disputé par le canal des consultations en personne. Dans le spectre des services numériques, les investisseurs québécois en particulier affichent un fort engouement pour les outils numériques en libre-service de planification financière, mais ne privilégient pas les styles de gestion axés sur les services-conseils ou sur l’exécution uniquement dans les mêmes proportions que les investisseurs des autres provinces. Toutefois, l’engagement numérique (17 %) en général semble avoir moins leur préférence en moyenne qu’auprès des investisseurs mondiaux (24 %).
« Les investisseurs canadiens veulent des expériences personnalisées grâce auxquelles ils peuvent obtenir un soutien indéfectible tout au long de leur parcours de gestion de patrimoine, ajoute Hermine Ferron-Brandin, associée déléguée, Transformation d’entreprise. Compte tenu de la demande pour les services numériques, les gestionnaires de patrimoine devraient s’efforcer d’offrir une expérience client globale qui allie les rencontres virtuelles et les consultations en personne au moyen d’outils de collaboration novateurs et de capacités de libre-service. »