D’après notre enquête sur les fusions et acquisitions, les cadres intègrent davantage la raison d’être de leur entreprise à leurs stratégies et commencent à évaluer son impact sur la création de valeur à long terme.
L
a pression politique et sociale sur les entreprises s’accentue. Il n’a jamais été aussi important pour celles-ci de souligner leur impact positif sur la société ainsi que la valeur ajoutée qu’elles offrent à leurs collaborateurs et à leurs clients. Les entreprises excellent dans la communication de leurs contributions financières et de la valeur qu’elles offrent à leurs clients. Cependant, nous observons désormais une tendance marquée vers la publication d’informations sur l’investissement dans les talents, y compris en termes d’inclusion et de rémunération, ainsi que sur l’ensemble des besoins sociaux.
Selon le Global Capital Confidence Barometer d’EY, les personnes interrogées ont adopté ou prévoient d’adopter une communication élargie qui dépasse le simple aspect financier ou l’actionnariat.
En effet, les meilleures entreprises ne se caractérisent pas uniquement par leur rentabilité à court terme. Elles encouragent une réussite globale en valorisant les actionnaires, les clients, les collaborateurs et la société. Par exemple, l’investissement dans la requalification des collaborateurs constitue un véritable atout pour les entreprises. Il profite également aux collaborateurs et leur offre un meilleur avenir professionnel, que ce soit au sein de leur entreprise actuelle ou ailleurs.
La société dans son ensemble peut aussi tirer parti de cet investissement, car une main d’œuvre mieux qualifiée permet un développement plus durable. Les entreprises peuvent renforcer la confiance qu’elles suscitent auprès de l’ensemble de la société en mettant en évidence la valeur à long terme qu’elles génèrent pour toutes les parties prenantes. Par conséquent, elles doivent identifier un moyen d’évaluer et de communiquer de façon convaincante cette création de valeur à long terme pour tous.
Seule une petite minorité d’entreprises n’envisage pas d’adopter une communication plus globale, un choix qui pourrait leur être fatal à l’heure où ce débat prend de l’ampleur.