En cette Journée Européenne des Fondations, EY et Les entreprises pour la Cité dévoilent les résultats de la 4e édition du Panorama des fondations et fonds de dotation créés par des entreprises mécènes, étude réalisée auprès de 107 structures philanthropiques au 1er semestre 2020.
Ce Panorama démontre l’influence de la loi PACTE sur l’engagement des entreprises et le rôle des fondations, parties prenantes privilégiées dans la réflexion des structures qui se dotent d’une raison d’être ou qui deviennent « société à mission ».
En forte progression (+ 45 % en 6 ans), les fondations et fonds de dotations confortent leur ancrage au sein des entreprises : ils mobilisent toujours les collaborateurs, interagissent avec les différentes directions, contribuent à la réputation de la marque, et leur objet est dorénavant majoritairement (55 %) en lien avec le cœur d’activité de leur entreprise fondatrice.
La loi PACTE, si elle fait bouger les lignes (cf. encadré), a renforcé leur dimension stratégique : rattachés à la présidence ou à la direction générale, les fondations et fonds de dotations participent pour près de la moitié (47 %) à la définition des objectifs sociaux et environnementaux et des raisons d’être.
En forte progression (+ 45 % en 6 ans), les fondations et fonds de dotations confortent leur ancrage au sein des entreprises : ils mobilisent toujours les collaborateurs, interagissent avec les différentes directions, contribuent à la réputation de la marque, et leur objet est dorénavant majoritairement (55 %) en lien avec le cœur d’activité de leur entreprise fondatrice.
La loi PACTE, si elle fait bouger les lignes (cf. encadré), a renforcé leur dimension stratégique : rattachés à la présidence ou à la direction générale, les fondations et fonds de dotations participent pour près de la moitié (47 %) à la définition des objectifs sociaux et environnementaux et des raisons d’être.
Les grands enseignements de l’étude :
- L’action sociale et les enjeux humains sont au centre de toutes les attentions : 65 % des fonds et fondations d’entreprise agissent contre l’exclusion ou la précarité, devançant les initiatives en faveur de l’éducation (56 %, en recul de 5 points depuis 2018), détrônées, et celles pour l’insertion professionnelle (53 %, -4 pts). Dans l’ensemble, le champ d’action s’élargit de manière notable : 85 % des structures ciblent désormais plusieurs causes contre 67 % en 2018 (+18 points).
- 87 % des entreprises impliquent leurs collaborateurs (+15 pts depuis 2016) dans les projets de leurs fondations et 9 % ont le projet de le faire. 85 % des structures interrogées estiment que cette implication contribue fortement à la fierté d’appartenance et 66 % qu’elle participe beaucoup à la cohésion interne.
- Près de la moitié des structures (49 %) déclarent mener des démarches d’évaluation de leurs actions et 36 % ont le projet de le faire. Elles sont désormais deux fois plus nombreuses qu’en 2018 à faire appel à des évaluateurs externes (34 % en 2020 contre 17 %).
- Dans les trois quarts des entreprises (77 %), 1 à 3 directions sont impliquées aux côtés des fondations dans la mise en place des actions de mécénat. La direction générale est désormais l’entité la plus impliquée dans les projets des fondations (37%, + 10 pts), devant la direction du développement durable/RSE (35%) et la direction de la communication (27 %).
- Un ancrage territorial de plus en plus marqué : 70 % des entreprises mécènes intègrent désormais le critère de proximité avec leurs implantations géographiques dans le processus de sélection des projets (+7 points par rapport à 2018). 64 % ne mènent des actions que sur le territoire français (+9 pts par rapport à 2016).