Cette préoccupation s’impose notamment en raison de l’empreinte carbone de l’immobilier et de la ville à l'échelle nationale puisque la conception, la construction et l’exploitation des bâtiments génèrent près de la moitié de la consommation d’énergie finale et près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France.
Elle s’impose également compte tenu des dispositions réglementaires et législatives prises par les pouvoirs publics en faveur de la transition énergétique (décret tertiaire, RE 2020, MaPrimeRénov’, taxonomie verte, etc.) et qui nécessitent d'adapter les modèles économiques et la gestion des actifs.
L’injonction à agir émane enfin également des citoyens, des salariés et des jeunes diplômés poussant l’ensemble des professionnels de l’industrie immobilière à faire évoluer leurs stratégies, organisations, produits et services. À titre d'exemple, 75 % des Français ont à cœur d’avoir un logement respectueux de l’environnement et 62% d’entre eux déclarent accorder une place importante aux réflexions sur les impacts environnementaux et sociétaux dans leurs décisions de placements financiers.
5 - De la prise de conscience à l’action, les dirigeants jugent l’industrie de l’immobilier et de la ville à mi-chemin sur les enjeux climatiques