Les facteurs clés d’une transformation réussie
1. Définir la stratégie
La formalisation de la stratégie infrastructure et opérations garantit l’alignement des architectures et technologies sur les objectifs du métier. La vision doit être concrétisée par une feuille de route pragmatique et progressive.
Plusieurs étapes seront souvent nécessaires pour atteindre la cible, et chacune répondra à des besoins précis du métier en tenant compte de l’existant technologique et organisationnel. Aller trop vite, c’est prendre le risque de construire sur une base instable, et de négliger l’une ou l’autre des dimensions de la transformation. Une cadence mesurée et réaliste permet de soigner la conduite du changement et de traiter en continu les difficultés liées à la complexité des infrastructures existantes.
2. Ne pas aborder le projet sous l’angle uniquement technique
C’est une erreur fréquemment commise. Les proof-of-concepts sont des outils précieux pour évaluer le potentiel d’une technologie, mais il est illusoire de croire que les impacts sur le modèle opérationnel pourront être traités sur un mode réactif. Il est également important de ne pas négliger les dimensions telles que la conduite du changement avec le métier, le déploiement du modèle opérationnel et les impacts financiers, juridiques et fiscaux.
Même quand la transformation est portée par la DSI dans une optique de pure efficience opérationnelle, il est fondamental d’anticiper l’évolution des processus, de l’organisation et des compétences dès les premières phases du projet. La mise en place d’un centre de compétences global, soutenu par une gouvernance structurée, permet de capitaliser sur les expériences locales et de déployer les innovations progressivement, en conservant la vision d’ensemble.
3. La création d’une migration factory
La définition précise des étapes de la transition, et leur exécution au sein de cette migration factory, et ce dans une démarche industrielle, augmente l’efficience de la migration et minimise les risques liés à la transformation des applicatifs.
Pour conclure, il est important de préciser que chaque situation est unique. L’approche proposée dans ce livre blanc doit être regardée comme un cadre, un référentiel de l’ensemble des activités à couvrir dans le cas hypothétique où l’on partirait de zéro. Ce cadre pourra être adapté en fonction du contexte de l’entreprise, ses enjeux métiers, son existant et son niveau de maturité sur le cloud.