La dernière enquête « CEO Confidence Barometer » réalisée par EY révèle que la grande majorité des entreprises a pu répondre de manière proactive aux enjeux de la crise sanitaire et ainsi opérer les changements nécessaires pour améliorer leurs perspectives de croissance.
Cet élan d’optimisme est accueilli de manière positive par les différents gouvernements, qui doivent désormais répondre concrètement aux défis apportés par la crise sanitaire. Les récentes publications de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou encore de la Banque d’Investissement Européenne (BEI) sont unanimes : les programmes de relance économique doivent être conçus dans l’optique de « reconstruire en mieux » [1], avec une forte impulsion en faveur de l'investissement dans des infrastructures de qualité, durables et numériques [2].
Une infrastructure prête pour le digital
Les besoins en infrastructure les plus urgents sont ceux qui réagissent de façon immédiate aux conséquences de la pandémie, principalement dans les domaines de la santé, des télécommunications et des transports.
La conception traditionnelle que l’on a pu avoir de l’infrastructure doit par ailleurs être élargie afin de répondre également à l’accroissement du volume de données transitées et au recours au travail à distance. L’Europe et les gouvernements devront renforcer la compétitivité digitale en incitant et en facilitant le déploiement de réseaux de données rapides tout en garantissant la sécurité des données.
Une infrastructure durable et l’e-mobilité
L’accompagnement de la reprise économique passera également par l’anticipation de tendances fortes qui façonnent la société et donc une infrastructure (ré-)adaptée.
Les gouvernements auront un levier d’action direct quant au développement de solutions vertes, à travers la mise en place de transports publics écologiques, en instaurant une perspective de mobilité douce dans les différents projets financés et en incitant le développement de points de recharge pour les véhicules électrifiés. Des investissements dans les infrastructures naturelles (comme le reboisement) feront également partie intégrante d’une stratégie de développement durable à l’échelle nationale.
Les conditions sont actuellement très favorables pour les gouvernements qui doivent assurer le financement de ces projets, avec un marché d’investissement en infrastructure devenu mature, en combinaison d’un environnement de taux bas.
« La compétitivité de ces financements requiert cependant des travaux de diligence plus détaillés et spécialisés, nécessitant de se préparer davantage et de s’entourer d’équipes d’experts pluridisciplinaires. Dans ce cadre, EY accompagne ses clients du secteur public comme du secteur privé en apportant des services de modélisation financière, de diligence raisonnable financière et fiscale, de structuration fiscale et de valorisation », conclut Christophe Vandendorpe, Partner, Strategy and Transactions Leader à EY Luxembourg.
[1] oecd.org
[2] eib.org