La Loi du 7 août 2023 (la Loi) adapte la Directive (EU) 2019/1023, sur les cadres de restructuration préventive, l’apurement des dettes et les interdictions ainsi que diverses mesures visant à accroître l’efficacité des procédures de restructuration, d’insolvabilité et d’apurement des dettes et modifie la Directive (EU) 2017/1132.
En vertu de la nouvelle loi, il existe diverses options de restructuration. La restructuration de dette, souvent hybride, peut impliquer une extension ou un rééchelonnement des échéances, une réduction du principal ou des intérêts (décote ou «haircut»), une conversion de la dette en capital, un sursis temporaire d’exécution, un refinancement, une augmentation de capital ou une identification d’un chevalier blanc.
Voici quelques-unes des procédures présentées par la Loi pour une restructuration:
Réorganisation par accord amiable
Un accord mutuel entre un débiteur et un minimum de deux créanciers, permettant au premier de restructurer sa dette telle que définie dans le plan. Il est possible de demander au tribunal de valider cet accord convenu entre les parties.
Réorganisation judiciaire
Une entreprise rencontrant des difficultés financières peut solliciter le tribunal pour une réorganisation judiciaire, suspendant l’obligation de l’entreprise de déposer le bilan ou d’entrer en faillite. Lors d’un moratoire défini, la direction (avec l’aide d’un expert en restructuration, si nécessaire) prépare un plan de restructuration qui doit être approuvé par les créanciers avec une majorité de 50% des voix requise.
Conciliateur d’entreprise
Le débiteur peut nommer un conciliateur (ultérieurement validé par le ministère de l’Économie) pour préparer et soumettre un plan de restructuration aux créanciers, dans le contexte d’un accord à l’amiable ou d’une réorganisation judiciaire (comme mentionné ci-dessus).
Le plan de restructuration proposé par le débiteur doit être préparé pour mettre en évidence la viabilité à long terme de l’entreprise et donner confiance aux créanciers qui votent en sa faveur. L’objectif ultime de la restructuration par la direction est de proposer aux créanciers une issue plus favorable qu’un scénario de faillite.
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