Communiqué de presse

27 avr. 2021 Zurich, CH

Baromètre des start-ups: Malgré la pandémie de coronavirus et le Brexit, 2020 a été une année record pour les starts-ups suisses et européennes

Zurich, 27 le Avril2021 – Le financement des start-ups européennes n’a été ralenti ni par la COVID-19 ni par le Brexit. Bien au contraire : le nombre et la valeur des accords de financements ont atteint des chiffres record en 2020..

  • Jamais les entreprises jeunes ou nouvelles n’ont généré autant de capital-risque qu’en 2020
  • Nombre de transactions et niveau des investissements: la Suisse en 4e place
  • Une forte dynamique qui devrait se poursuivre en 2021

 

Le financement des start-ups européennes n’a été ralenti ni par la COVID-19 ni par le Brexit. Bien au contraire : le nombre et la valeur des accords de financements ont atteint des chiffres record en 2020. Le nombre de rondes de financement a ainsi grimpé à près de 6 700, soit une augmentation de 58% versus 2019. Le volume de financement a quant à lui fait un bond de 17%, atteignant 39 milliards de francs.

Selon la dernière étude «baromètre des start-ups» réalisée chaque année par le cabinet d’audit et de conseil EY, le volume de financement a même atteint au second semestre 2020, avec quelque 22,7 milliards de francs, le plus haut niveau enregistré pour un semestre depuis 2014. Les trois plus gros financements de start-ups en 2020 ont également été réalisés au cours de cette période: The Telepass Group, un prestataire de services de mobilité italien, a ainsi généré en octobre 1,1 milliards de francs. La start-up britannique Inigo, spécialisée en assurances, a quant à elle enregistré en novembre quelque 750 millions de francs et le fabricant de batteries suédois Northvolt 562,8 millions. 

Sascha Stahl, Head Start-ups & Family Business Leader chez EY en Suisse, nous apporte son éclairage: «La pandémie de coronavirus a mis en exergue de nombreux défis auxquels notre économie fait actuellement face, tels que la nécessité d’accélérer la digitalisation, la fragilité des chaînes logistiques ou encore l’importance capitale de sécuriser les réseaux informatiques. De nombreuses start-ups ont préparé des réponses adaptées à ces défis, attirant ainsi les fournisseurs de capitaux.»

Des transactions en nombre à Zurich – des volumes élevés à Bâle

La Suisse a enregistré en 2020 une forte croissance, avec un nombre d’accords augmentant de 211 – soit 64% – versus 2019, pour atteindre 540 transactions. Cela s’est traduit par des investissements de 1,9 milliards de francs au total (vs. 2019: 1,6 milliards). La Suisse s’est ainsi propulsée à la quatrième place au niveau européen derrière la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, tant en nombre de transactions qu’en volume d’investissement. Au niveau national, c’est à Zurich qu’a été enregistré le plus grand nombre de transactions (168; vs. 2019: 114), Bâle arrivant en tête en termes de volumes de financement (l’équivalent de 517,8 millions de francs; vs. 2019: 263,2 millions).

Les trois plus grosses transactions suisses en 2020 ont été réalisées par les entreprises spécialisées en Life Sciences VectivBio de Bâle et Sophia Genetics de Lausanne (102,3 millions de dollars US chaque) et Monte Rosa Therapeutics de Bâle (96 millions de francs). Les places quatre à dix sont ensuite occupées par Kandou Bus (Lausanne, 85,9 millions), Pharvaris (Zoug, 74,4 millions), SkyCell (Zurich, 62 millions), Screening Eagle Technologies (Zurich, 55 millions), Noema Pharma (Bâle, 54 millions), Bitcoin Suisse (Zoug, 45 millions) et Polkadot (Zoug, 40 millions).

Progrès enregistrés également sur des sites de start-ups plus petits

Étonnamment, le marché européen des start-ups a surtout été porté par la Grande-Bretagne l’an dernier: malgré l’issue, fin 2020, du processus du Brexit, le nombre des rondes de financement a plus que doublé, atteignant le nombre de 2 113, le volume de financement augmentant quant à lui d’un quart pour atteindre 14,9 milliards de francs. La Grande-Bretagne a ainsi creusé l’écart avec le reste de l’Europe. Ce à quoi Sascha Stahl, expert chez EY, conclut: «Même le Brexit n’a rien changé à l’attractivité toujours plus grande de la Grande-Bretagne pour de nombreux investisseurs étrangers, par rapport aux autres pays européens. La langue anglaise y contribue certes sûrement mais Londres, en particulier, s’est constitué un véritable écosystème de start-ups, incubateurs et financeurs définitivement axés sur l’international.»

Toutefois, les start-ups européennes ayant enregistré au total en 2020 un plus grand nombre d’investissements, des marchés plus petits tels que Copenhague, Vienne ou Tallinn, où le nombre d’accords de financements ont plus que doublé, sortent également gagnants aux dires de l’expert. «C’est un signe encourageant pour les créateurs mais aussi pour ces régions qui déploient beaucoup de moyens pour accroître leur compétitivité et attractivité vis-à-vis de nouvelles ou jeunes entreprises», explique Sascha Stahl. La domination des trois principales places que sont Londres, Paris et Berlin ne sera selon lui toutefois pas remise en cause dans les années à venir.

Des financeurs toujours en quête de nouvelles opportunités d’investissement

De nombreux investisseurs restant à la recherche d’opportunités d’investissement et reconnaissant le potentiel des jeunes et nouvelles entreprises, l’expert en start-ups Sascha Stahl de EY Switzerland anticipe une année 2021 également prospère en termes de financements. En effet, «Un grand nombre de jeunes entreprises peuvent se prévaloir de stories séduisantes, s’inscrivant bien souvent dans les problématiques sociétales fortes du moment, telles que la digitalisation, la protection du climat et de l’environnement ou encore la santé.» Or, dans ces secteurs, la Suisse ne manque pas de jeunes créateurs et créatrices d’entreprises innovants. 

 

 

A propos de l’étude
Le «baromètre des start-ups» EY paraît depuis 2017 une fois par an. L’étude se limite principalement aux start-ups de dix ans d’existence ou moins et ne se prétend pas être exhaustive. La société GetYourGuide, sise à Zurich, Berlin et Las Vegas, a été rattachée à l’Allemagne (notamment à la ville de Berlin). Taux de conversion : 1 euro = 1,07 CHF et 1 dollar US = 0,93 CHF (taux de change moyen pour 2020).

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