Communiqué de presse

27 avr. 2022

Les millennials suisses souhaitent avant tout une ambiance de travail positive – le salaire est relégué au second plan

Zurich, le 27 avril 2022 – Le monde du travail a fondamentalement évolué depuis la pandémie et les aspirations des salariés avec – et les millennials n’échappent pas à cette tendance. Ainsi, dans leur quête d’un nouveau poste, le salaire n’est plus le seul et unique critère déterminant.

  • Le nombre de rondes de financement pour les start-ups européennes enregistre en 2021 un chiffre record, avec une hausse de 25 %
  • Les jeunes entreprises européennes reçoivent plus de 88 milliards d’euros en capital-risque, avec un volume total plus de deux fois supérieur à 2020
  • Avec plus de 600 rondes de financement, la Suisse se positionne en quatrième place au niveau européen
  • Le volume de financement de plus de 2 700 millions enregistré en Suisse a été injecté dans des start-ups des secteurs pharmaceutique et biotechnologique principalement

 

Le monde du travail a fondamentalement évolué depuis la pandémie et les aspirations des salariés avec – et les millennials n’échappent pas à cette tendance. Ainsi, dans leur quête d’un nouveau poste, le salaire n’est plus le seul et unique critère déterminant. En tête de classement vient l’ambiance de travail positive. Cette recherche d’un climat agréable entre collègues passe ainsi avant le salaire et l’équilibre entre travail et vie privée dans le cadre d’un changement d’emploi. C’est ce que révèle l’étude « Itinéraires professionnels des millennials 2022 » menée par la société d’audit et de conseil EY et « Female Factor », une plateforme dédiée à la carrière des femmes.

Dans le cadre de cette étude, plus de 2 500 millennials âgés de 18 à 40 ans ont été sondés en Suisse, en Allemagne et en Autriche quant à leurs objectifs de carrière.

 

Une bonne entente entre collègues et le plaisir au travail sont particulièrement plébiscités

Les millennials suisses accordent de l’importance à une bonne ambiance de travail ; pour 78 % des femmes et 62 % des hommes de cette génération, c’est même le premier critère pour choisir son nouvel employeur. En Allemagne (64 %) et en Autriche (80 %), on retrouve le même pourcentage pour les femmes. L’ambiance de travail est également un critère important pour 53 % des millennials hommes en Allemagne et 64 % de leurs homologues autrichiens.

Elizabeth Whitfield, Chief Talent Officer d’EY Suisse explique que la pandémie a contraint les employeurs à repenser leurs méthodes de travail traditionnelles. « La flexibilité – via des modèles de travail hybrides par exemple – est un réel atout pour être perçu comme un employeur attractif. Beaucoup d’entreprises sont obligées de mener une nouvelle réflexion en ce sens. Les fondamentaux du leadership inclusif, de même que l’esprit d’équipe, le respect et l’estime, ont par ailleurs une influence non négligeable sur l’atmosphère de travail. »

 

Autres critères décisifs et importance du salaire

63 % des femmes suisses de la génération Y placent l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée en deuxième place, suivi de l’intérêt des tâches inhérentes au poste (58 %) et de la flexibilité du modèle de travail, telle que la possibilité de faire du télétravail (46 %). Le salaire est, pour ces femmes, secondaire : seules 45 % indiquent considérer ce critère décisif quant au choix d’un nouveau poste.

Les hommes suisses de cette génération ont des priorités quelque peu différentes : l’intérêt des tâches inhérentes au poste arrive en n° 2 (56 %). Tandis que les femmes placent le salaire en cinquième position des critères de choix, les hommes accordent une importance plus grande à la rémunération : en effet, avec 53 %, le salaire arrive en troisième place des critères dans une recherche d’emploi. Pour les hommes, l’équilibre entre travail et vie privée (51 %) et un modèle de travail flexible (41 %) viennent après le critère du salaire.

Les millennials ont ensuite été questionnés sur les critères selon eux décisifs dans le choix d’un nouveau poste, ainsi que les critères qui avaient été décisifs pour choisir leur poste actuel. Pour 36 % des femmes interrogées, l’ambiance de travail était à l’époque déjà le point le plus important. On peut toutefois constater que le salaire arrivait alors, avec 32 %, en seconde place – à égalité avec l’intérêt des tâches inhérentes au poste. Côté hommes, le salaire arrivait même en première position (34 %) lors de leur précédente recherche d’emploi, suivi de l’ambiance de travail (32 %) et de l’intérêt des tâches à accomplir (29 %).

Christoph Thoma, Leader Workforce Advisory chez EY Suisse, précise toutefois : « Le facteur plaisir au travail, à la réalisation de projets et aux contacts avec les clients est souvent plus significatif que ce que ne laisse entendre l’étude. La rémunération est le dernier facteur qui puisse retenir quand la motivation intrinsèque – c’est-à-dire le plaisir et l’envie de travailler – s’étiole ou disparaît. La pandémie a initié un clair recentrage des employés sur leur motivation intrinsèque, qui s’est exprimé par une vague massive de démissions dans le monde entier. »

 

Recherche d’emploi et plans de carrière

Une grande majorité des 18-40 ans en Suisse se disent prêts à changer de travail : 55 % des personnes sondées déclarent en effet être ouverts à de nouvelles opportunités. 21 % sont même en recherche active, précisément 22 % des femmes et 19 % des hommes. Les raisons avancées sont les suivantes : salaire actuel insuffisant (28 %), recherche de nouveaux défis (19 %) et souhait d’évolution professionnelle (22 %).

Les millennials suisses trouvent pour la plupart leur nouvel emploi via leur réseau personnel, comme le déclarent un tiers des femmes et hommes interrogés.

Comme l’explique Elizabeth Whitfield, « le réseau personnel reste, avec le réseau professionnel, un outil prisé et efficace de recherche d’emploi. Les employeurs s’appuient, via des programmes de recommandations, sur leurs collaborateurs satisfaits pour diffuser leurs offres de postes et les pourvoir. Et cette approche permet aux candidats d’avoir un aperçu réaliste de l’environnement de travail envisagé. Les mentors peuvent eux aussi apporter un soutien précieux dans une évolution de carrière. »

Entre 18 et 35 ans, l’ascension des échelons fait partie, avec la formation continue, des principaux objectifs de carrière. Ce centrage sur la carrière s’estompe ensuite chez les 36-40 ans. Concernant le parcours professionnel, ce sont surtout les femmes qui souhaitent une promotion via un changement de poste : 24 % d’entre elles déclarent vouloir atteindre cet objectif dans les cinq années à venir, contre 18 % des hommes.

Comme le précise par ailleurs Christoph Thoma, « deux éléments sont particulièrement importants : une vision claire des objectifs de carrière à moyen et long terme et un échange régulier sur l’évolution des collaborateurs. Dans l’idéal, un tel échange devrait avoir lieu tous les trois mois et aborder les mesures d’évolution prévues, les projets à venir ou encore les ouvertures vers un nouveau poste. »

La majorité des millennials sondés par EY et « Female Factor » ont indiqué avoir déjà abordé le sujet de leur évolution de carrière avec leurs supérieurs. Mais seulement 30 % des personnes interrogées se sentent « pleinement » soutenues par ces derniers.

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