Communiqué de presse

5 déc. 2022 Zurich, CH

En dépit de l’inflation et de prix de l’énergie en hausse, les consommatrices et consommateurs suisses n’auront jamais dépensé autant pour leurs cadeaux de Noël

Zurich, le lundi, 5 décembre 2022. Les prix de l’énergie en hausse et l’inflation n’ont pas d’impact direct sur les achats de Noël réalises par les consommatrices et consommateurs suisses. Les budgets déclarés atteignent même des valeurs record: les personnes interrogées ont l’intention de dépenser en moyenne 343 francs suisses.

  • Les consommatrices et consommateurs suisses dépenseront cette année en moyenne 343 francs suisses pour leurs cadeaux – un nouveau record
  • L’inflation et les prix de l’énergie en hausse se reflètent dans les intentions: près de deux tiers des personnes interrogées souhaitent réduire leurs achats à Noël
  • Les achats en ligne continuent à gagner du terrain, avec une part de marché attendue passant de 33 à 38 pour cent et 57% des personnes sondées trouvant leur inspiration sur Internet
  • Pour 60 pour cent d’entre elles, la durabilité est un critère important, même pour les achats de Noël – quel que soit l’âge ou le revenu

Zurich, le lundi, 5 décembre 2022. Les prix de l’énergie en hausse et l’inflation n’ont pas d’impact direct sur les achats de Noël réalises par les consommatrices et consommateurs suisses. Les budgets déclarés atteignent même des valeurs record: les personnes interrogées ont l’intention de dépenser en moyenne 343 francs suisses. Les chiffres record de l’an passé se voient ainsi une fois de plus pulvérisés de 3 pour cent (2021: 334 francs). Cette hausse s’explique notamment par l’évolution notable observées chez les hommes interrogés qui ont l’intention, avec un budget de 375 francs, de se montrer nettement plus généreux que l’an passé (2021: 351 francs). Les femmes ont, quant à elles, l’intention de dépenser moins que l’année dernière, avec un budget annoncé de 309 francs (2021: 320 francs).

Telles sont les conclusions d’une étude menée par le cabinet d’audit et de conseil EY en Suisse. L’étude se base sur un sondage représentatif mené fin novembre 2022 en Suisse auprès de plus de 400 consommatrices et consommateurs adultes. La période couverte par l’enquête englobe entre autre le Black Friday et le Cyber Monday.

Les chiffres annoncés ne concordent toutefois pas tout à fait avec les intentions déclarées des consommatrices et consommateurs suisses. En effet, une majorité de 62 pour cent souhaitent réduire leurs dépenses – 41 pour cent «légèrement» et 21 pour cent même «nettement». Les 38 pour cent restants n’entendent pas changer leurs habitudes – du moins en cette période de Noël. André Bieri, Markets Leader chez EY Suisse, nous explique: «Il semble que l’inflation et les prix de l’énergie en hausse n’aient cette année pas encore d’impact direct sur la consommation de Noël.» En dépit des intentions de réduire leurs dépenses exprimées par les personnes interrogées, A. Bieri est confiant quant à la situation: «Je pense que les habitudes de consommation devraient évoluer positivement. Le taux de chômage en Suisse est bas, le marché suisse est stable et les entreprises ont leurs carnets de commandes bien remplis. On note par ailleurs les premiers signes d’une baisse de l’inflation.»

Les budgets de Noël à la loupe
53 pour cent des participants au sondage (année précédente: 50 pour cent) ont prévu de consacrer cette année un budget de plus de 250 francs pour leurs courses de Noël; un cinquième entendant même dépenser plus de 500 francs à cet effet. Selon la dernière étude EY, seuls 15 pour cent envisagent une réduction de leur budget de Noël, pouvant atteindre jusqu’à 100 francs. En passant à la loupe les budgets prévus pour ce Noël, il s’avère que 18 pour cent des consommatrices et consommateurs suisses interrogés prévoient de dépenser entre 301 et 500 francs. 16 pour cent souhaitent dépenser entre 251 et 300 francs et le même pourcentage entre 101 de 200 francs. Seuls 6 pour cent dépenseront moins de 50 francs en cadeaux de Noël, et enfin 5 pour cent déclarent envisager de dépenser plus de 1000 francs.

Si on considère la structure par âge des personnes interrogées, il ressort que les tranches entre 36 et 65 ans entendent dépenser cette année nettement plus que l’an passé pour leurs cadeaux de Noël, avec un budget cadeaux entre 10 à 25 pour cent plus élevé que l’année précédente. Les dépenses des 36-55 ans augmentent quant à elles même d’un quart.

En termes de structure de revenus, les constats sont sans surprise: les personnes interrogées percevant un revenu entre 50 000 et 70 000 francs envisagent de dépenser pour leurs cadeaux de Noël près de 50 pour cent de plus. Pour toutes les autres classes de revenus, les dépenses envisagées restent stables. Les personnes avec un revenu de 35 000 à 50 000 francs souhaitent dépenser 9 pour cent de moins.

Le mode de vie a lui aussi un impact non négligeable sur les dépenses: les familles avec enfants annoncent vouloir dépenser cette année 102 francs en cadeaux de Noël, soit 29 pour cent de plus qu’il y a encore un an, tandis que les personnes vivent seules souhaitent réduire leurs dépenses de Noël de 18 pour cent en moyenne.

Les bons cadeaux très prisés et le critère de la durabilité
Cette année, la catégorie de cadeaux la plus citée est, avec 41 pour cent, «bons cadeaux et argent» (2021: 32 pour cent), détrônant les catégories qui ressortaient l’an passé clairement en tête. En effet, la catégorie «vêtements» dégringole de 41 pour cent l’an passé à 29 pour cent cette année, tandis que 22 pour cent des personnes sondées citent cette année encore la catégorie «cosmétiques» (2021: 41 pour cent). Parmi les favoris de ce Noël, on retrouve les catégories «jouets» (38 pour cent), «aliments et confiseries» (34 pour cent), «livres imprimés» (33 pour cent) ainsi que «billets pour des manifestations» (19 pour cent) et «bijoux» (17 pour cent). C’est en «bons cadeaux», que les consommatrices et consommateurs suisses dépenseront cette année clairement les sommes les plus importantes: avec un budget moyen de 62 francs, ils prévoient de dépenser en moyenne 13 francs de plus qu’en «jouets» et même deux fois plus qu’en «vêtements».

Le montant du budget prévu par les hommes vs. les femmes se reflète dans les différences en termes de dépenses pour les cadeaux. En effet, tandis que les femmes dépensent en «livres électroniques» et en «aliments et confiseries» légèrement plus que les hommes, ces derniers investissent nettement plus en «bijoux», «électronique de divertissement» et «livres imprimés».

Près de 60 pour cent des consommatrices et consommateurs suisses déclarent par ailleurs que le critère de durabilité jouera un rôle moindre dans leurs cadeaux et dans l’organisation des festivités de Noël (année précédente: 75 pour cent), pour 12 pour cent des consommatrices et consommateurs, ce critère revêt même une grande importance (année précédente: 24 pour cent). Les femmes tiennent nettement plus compte des aspects de durabilité que les hommes, 65 pour cent d’entre elles y étant sensibles, contre 53 pour cent des hommes. «En regardant de près les classes d’âge et de revenus, on voit que le critère de la durabilité ne dépend ni de l’âge ni des revenus. Pour une majorité des personnes interrogées, la durabilité est importante – même pour les achats de Noël», explique Mike Sills, Consumer Products & Retail Assurance Leader chez EY Suisse. Pour être en phase avec leurs propres exigences en matière de durabilité, les consommatrices et consommateurs privilégient l’achat de produits régionaux (34 pour cent), la réduction/suppression des emballages et du papier cadeaux (30 pour cent), les considérations de durabilité pour leur choix de cadeaux (25 pour cent) et l’achat de produits alimentaires bio (20 pour cent).

Les achats en ligne supplantent les centres commerciaux

Concernant les lieux et les canaux d’achat, les achats en ligne font toujours plus d’adeptes. Tandis que leur part de marché escomptée s’élevait l’année dernière encore à 33 pour cent, elle passe cette année à 38 pour cent. Les personnes interrogées déclarent prévoir de dépenser en moyenne 131 francs via Internet (2021: 109 francs). «Notons à cet effet que le Web ne constitue pas uniquement un canal d’achat; pour 57 pour cent des personnes interrogées, c’est également une source d’inspiration pour leurs cadeaux de Noël. Par ailleurs, avec le développement du télétravail, les achats en ligne deviennent l’option de proximité par excellence», complète Mike Sills.

Les perdants de cette évolution semblent être les grands magasins et les centres commerciaux. En effet, ils poursuivent leur recul d’année en année, avec une part de marché escomptée passant de 34 à 25 pour cent. L’argent dépensé en moyenne par individu passe de 114 francs l’an passé à 86 francs en 2022. Les magasins spécialisés, en revanche, semblent réussir à maintenir le cap. Leur part de marché ne régresse en effet que de un pour cent par rapport à l’année précédente, s’établissant à 22 pour cent. Les consommatrices et consommateurs continuent à se dire prêts à dépenser en 2021 76 francs en moyenne dans les magasins spécialisés.

Baisse des craintes liées au coronavirus
Fin 2020, la part des consommatrices et consommateurs privilégiant les achats en ligne plutôt qu’un magasins physiques pour des raisons de sécurité sanitaire s’élevait encore à 47 pour cent. Avec le recul de la pandémie, cette part ne représente aujourd’hui plus que 31 pour cent. Concernant les achats sur les marchés de Noël également, les préoccupations pour la santé passent au second plan: seules un tiers des personnes sondées déclarent encore que la pandémie de coronavirus a un impact sur leur intention de se rendre sur les marchés de Noël. 66 pour cent des consommatrices et consommateurs suisses ne considèrent quant à eux plus la pandémie comme un facteur impactant.

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