Le programme innovant ‘Boost your Growth’ est basé sur 7 leviers clés pour une croissance assurée et maîtrisée. Peut-on déjà tirer des conclusions ?
Si les entreprises wallonnes semblent plus prudentes en termes de volonté de croissance, on constate toutefois que les entrepreneurs sont demandeurs d’un vrai accompagnement afin d’accomplir leurs ambitions.
« Nous avons fait le choix délibéré d’accompagner des entreprises convaincues de leur capacité à croître, telles les finalistes de l’Entreprise de l’Année ou de la Scale-up de l’Année », explique Marie-Laure Moreau, regional managing partner Wallonie chez EY.
Le Growth Navigator : une forme de dialogue
Le programme se déroule en plusieurs phases. La première est consacrée à une méthodologie éprouvée signée EY. « Après avoir identifié 7 facteurs de croissance, notre volonté était de rester très pratique et concret vis-à-vis des clients. Nous n’avons donc pas simplement communiqué nos études, mais nous avons imaginé un dialogue entre l’entrepreneur et son comité de direction : le Growth Navigator », explique Bruno Wattenbergh, senior advisor chez EY et professeur de stratégie et d’entrepreneuriat à la Solvay Business School.
Une approche toutes tailles
L’approche de croissance s’adapte parfaitement au secteur d’activité et au niveau de maturité de l’entreprise candidate. « La croissance est à la portée des grandes et des petites structures. Il s’agit d’opérer des choix d’actions concrètes pour passer de la situation actuelle à la situation désirée », expose Bruno Wattenbergh.
Pour Marie-Laure Moreau, la richesse de l’échange entre les différentes organisations est une clé. « Une des phases proposées par la méthodologie est celle de l’inspiration. Les entreprises se rencontrent, échangent et s’enrichissent mutuellement. C’est ce que j’appelle le coaching de l’entrepreneur par l’entrepreneur ».
Aligner le comité de direction
Dans le programme ‘Boost your Growth’, le premier entretien avec le comité de direction est souvent surprenant. Chacun de ses membres ayant sa propre perception de la maturité de l’entreprise.
« L’objectif est de poser à la fois des questions sur la situation actuelle de l’entreprise (as is) et sur la situation à laquelle elle aspire à court terme. Cela permet d’aligner le comité de direction et de faire accoucher des propositions par les entrepreneurs eux-mêmes. Un vrai coaching stratégique ! », explique Bruno Wattenbergh.
« Les échanges sont dès lors très riches, et permettent, d’une part, de comprendre les différents angles de vue, mais surtout de l’autre d’aligner le comité sur la réalité », précise encore Marie-Laure Moreau. Afin d’agrémenter le débat, EY présente ensuite un benchmark avec d’autres entreprises, parmi lesquelles les Entreprises mondiales de l’Année.