6 minutes de lecture 21 févr. 2022

L’Entreprise de l’Année 2021 vue par le jury

Par EY Belgique

Organisation de services professionnels et multidisciplinaires

6 minutes de lecture 21 févr. 2022

Comment la composition et l’indépendance du jury constitue l’ultime label de qualité de cette élection.

Si le COVID a, cette année encore, empêché la 26e édition de l’événement de l’Entreprise de l’Année de se tenir dans des conditions normales, les présentations des lauréats ont cependant pu se faire de manière classique. Nous étions présents ce jour-là et avons pu demander à plusieurs membres du jury quelles étaient leurs priorités. De quelles qualités une entreprise doit-elle disposer pour remporter le prix ? Compte-rendu.

L’Entreprise de l'Année a vu le jour sur notre impulsion il y a plus d’un quart de siècle, et la philosophie qui la portait alors est toujours la même aujourd’hui. Pour EY, il s’agit d’une manière de soutenir l’entrepreneuriat, mais aussi de se profiler comme un partenaire des entreprises, qu’il soit question de comptabilité, de chaîne logistique ou de numérisation. Et, détail qui a son importance, l’approche adoptée est globale. Une fois que chaque pays a élu ses gagnants – il y en a donc deux en Belgique –, une rencontre internationale a lieu à Monaco entre tous les ‘champions nationaux’. Mais restons encore un peu en Belgique.

Des critères transparents

Il va sans dire que le jury joue un rôle essentiel dans l’organisation d’une telle compétition. Par sa composition et son indépendance, il confère à l’élection de l’Entreprise de l’Année un label de qualité tout à fait unique. Si c’est EY qui organise l’événement en partenariat avec Mediafin et BNP Paribas, elle n’intervient en aucune manière dans les délibérations finales. L’objectif, lors de la composition du jury, est de réunir des capitaines d’industrie et des personnes issues des milieux universitaires – forts ou non d’une expérience dans le monde des affaires –, mais le gagnant de l’édition précédente a lui aussi voix au chapitre. Les décisions sont prises de façon collégiale sur la base d’un certain nombre de critères clairement définis : réaliser une croissance significative et avoir le potentiel de croître, bonne performance financière, esprit d’entreprise, innovation, internationalisation et, enfin, bonne gouvernance / corporate governance. Ces critères sont connus et figurent sur le site web d’EY, à l’instar de la composition du jury, elle aussi totalement transparente. Mais ce n’est que le début.

Une rencontre passionnante

« Le jour où les lauréats se présentent les uns après les autres est toujours un moment passionnant », affirme Laurent Levaux, Président du jury. « On se retrouve toujours face à des dossiers très intéressants d’entreprises d’horizons divers, disposant de technologies différentes, se trouvant à différents stades de leur développement... C’est toujours une journée intéressante, pleine de découvertes. »

« Bien entendu, nous recevons au préalable de volumineux dossiers de la part des candidats ; il est cependant frappant de constater à quel point nos avis évoluent au fil des discussions entre membres du jury », poursuit Pierre Rion. Souvent, l’idée de départ n’est pas celle d’arrivée. « Cette journée est toujours aussi passionnante pour moi chaque année », confie Pierre Mottet. « On sait que d’excellentes entreprises vont être sélectionnées, la crème de la crème de la Belgique francophone. »

Plus que les chiffres

« Comme chaque année, j’attends du lauréat un produit ou service visionnaire, des résultats clairement attestés, mais surtout un gros potentiel de développement futur de l’entreprise », souligne Yves Prete. « Une entreprise dotée d’une volonté de croissance tout en innovant et en portant des valeurs ; en bref, une entreprise qui donne envie d’entreprendre », complète Muriel De Lathouwer.

Lorsqu’on demande aux membres du jury ce qui importe au-delà des critères susmentionnés, on remarque que leur appréciation porte sur davantage que les seuls chiffres. « Nous voyons de très belles entreprises, dirigées par des personnes qui ont une vision et adoptent une approche à 360° de nos critères », souligne Olivier de Wasseige. « Nous nous intéressons à la passion et la motivation, au sens du détail bien évidemment, mais le plus important est la vision sous-jacente », selon Paul Gérard. « Ma conclusion du jour est que nous vivons un rebond économique », conclut Bernard Goblet. « Nous avons vu aujourd’hui un superbe échantillon d’entrepreneurs qui innovent et s’internationalisent. »

Résumé

Pour sélectionner le grand gagnant de l’Entreprise de l’Année 2021, un jury indépendant de professionnels émérites ont passé en revue chaque finaliste. Compte rendu.

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