Next generation
Selon François Van Hoydonck, les cent ans de l’entreprise ne constituent pourtant pas le principal motif qui a poussé SIPEF à poser sa candidature pour le Family Business Award of Excellence : « Nous venons tout juste de passer le flambeau à la nouvelle génération de la famille Bracht. »
« Theo Bracht, le père, a dirigé SIPEF de 1977 à 2007. J’ai alors pris sa succession au poste de CEO, mais il est resté président du conseil d’administration. Entre-temps, il a cédé ses parts à ses filles et s’est entièrement retiré du conseil d’administration. »
« Un nouveau pacte a été signé entre les familles Ackermans & van Haaren et Bracht pour les vingt prochaines années. Ce tournant crucial s’est si bien déroulé que nous avons estimé que cela valait la peine de poser notre candidature. »
« Pour nous, société de commodity relativement méconnue et sans lien direct avec le consommateur final, ce prix n’a d’ailleurs pas la moindre valeur commerciale. C’est plutôt la reconnaissance de notre approche de la gestion entre des administrateurs familiaux et une family business qui a motivé notre candidature. »
Un autre lien
Cette gestion typiquement familiale est principalement caractérisée par une vision sur le long terme, explique François Van Hoydonck : « Dans d’autres entreprises non familiales cotées en bourse, on trouve beaucoup plus de private equity, d’investisseurs institutionnels et d’actionnaires privés. Ces acteurs ont une vision à plus court terme et entrent ou sortent donc plus souvent. »
« Dans les familles, c’est bien moins le cas, comme le prouve notre famille Bracht, dans l’entreprise depuis six générations. L’attachement à l’entreprise est bien plus solide. Il y a un lien de longue durée. Cela crée une tout autre perspective, y compris pour le management. Vous commencez automatiquement à agir et penser à long terme.