Les entreprises américaines dominent les marchés boursiers mondiaux – L'Europe et l'Asie largement distancées

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• Apple, Nvidia et Microsoft sont les entreprises les mieux valorisées au monde à la fin de l'année
• La domination des entreprises américaines se poursuit : 62 des 100 entreprises les plus chères au monde sont basées aux États-Unis
• Aucune entreprise européenne dans le top 10
• 15 entreprises suisses figurent parmi les 500 premières mondiales. Roche, Nestlé et Novartis continuent de figurer parmi les 100 premières mondiales

Zurich, le 3 janvier 2025 – La dernière analyse de la capitalisation boursière des entreprises, réalisée par le cabinet d'audit et de conseil EY Suisse, montre que malgré de fortes tensions géopolitiques et une conjoncture mondiale morose, la valeur boursière des 100 entreprises cotées les plus chères au monde a augmenté de 25 % au cours de l'année écoulée, atteignant un nouveau sommet de 44,9 billions de dollars américains. La date de référence pour cette analyse, réalisée deux fois par an, est le 31 décembre 2024 (clôture des marchés).

La course aux records sur les marchés boursiers est alimentée par le boom de l'IA, qui fait grimper les valorisations de nombreuses entreprises du secteur technologique. Actuellement, 24 entreprises technologiques figurent parmi les 100 premières – il y en avait 25 il y a un an. La capitalisation boursière de ces entreprises a augmenté de 40 % au cours de l'année écoulée – aucune autre industrie ne connaît une croissance aussi forte.

Les entreprises américaines dominent clairement ce secteur : sur les 24 entreprises technologiques du top 100, 18 ont leur siège aux États-Unis. Pendant ce temps, seules quelques entreprises européennes cotées en bourse jouent un rôle significatif dans le domaine de l'IA. La société allemande de logiciels SAP et le fournisseur néerlandais de puces ASML sont en tête – les entreprises occupent les 32e et 33e places du classement et se sont nettement améliorées par rapport à l'année précédente.

De manière générale, les entreprises américaines dominent le classement – à la fin de l'année 2024, 62 entreprises américaines figurent dans la liste des entreprises les mieux valorisées au monde. Parmi les dix entreprises les plus chères, neuf ont leur siège aux États-Unis. Les entreprises européennes, en revanche, ne parviennent pas actuellement à se hisser dans le top 10 mondial. Et parmi les 100 entreprises les plus précieuses, seules 18 ont leur siège en Europe – 17 sont originaires d'Asie.

L'entreprise européenne la plus précieuse est actuellement le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk, classé 14e. Elle est suivie par le groupe de luxe français LVMH, classé 28e.

Entreprises suisses dans le classement mondial

Cette année encore, des entreprises suisses figurent parmi les meilleures entreprises mondiales : Roche, Nestlé et Novartis se classent parmi les 100 premières, mais reculent par rapport aux années 2023 et 2022. Cette année, Roche atteint la 46e place (2023 : 43e ; 2022 : 31e), Nestlé se classe 51e (2023 : 27e ; 2022 : 23e) et Novartis atteint la 66e place (2023 : 53e ; 2022 : 47e).

Huit entreprises suisses figurent parmi les 300 premières mondiales : en plus des entreprises mentionnées ci-dessus, les cinq suivantes se joignent au classement : Chubb Limited se classe 146e (2023 : 164e ; 2022 : 144e), ABB se classe 165e (2023 : 177e ; 2022 : 243e), UBS se classe 169e (2023 : 144e ; 2022 : 232e), Compagnie Financière Richemont se classe 185e (2023 : 180e ; 2022 : 181e) et Zurich Insurance Group se classe 192e (2023 : 198e ; 2022 : 189e).

Au total, 15 entreprises suisses figurent parmi les 500 entreprises les plus précieuses au monde. En plus des entreprises déjà mentionnées, on trouve : Holcim classée 351e (2023 : 388e ; 2022 : 459e), Glencore classée 353e (2023 : 218e ; 2022 : 152e), Lonza Group classée 452e (2023 : 517e ; 2022 : 412e), Swiss Re classée 463e (2023 : 507e ; 2022 : 499e), Alcon classée 464e (2023 : 454e ; 2022 : 439e), Givaudan classée 486e (2023 : 456e ; 2022 : 490e), Garmin classée 496e (2023 : 555e ; 2022 : 542e).

Parmi les 15 entreprises suisses du top 500, sept ont gagné des places par rapport à l'année précédente, tandis que huit entreprises suisses ont reculé en 2024. Stefan Rösch-Rütsche, Country Managing Partner d'EY en Suisse, déclare : « Les entreprises suisses se maintiennent globalement stables dans le contexte mondial et représentent la capacité d'innovation de l'économie suisse – même en période difficile. En comparaison internationale – surtout avec les États-Unis – il devient de plus en plus évident qu'il n'y a pas de grand acteur suisse dans le domaine de l'intelligence artificielle. » Malgré la conjoncture relativement faible et une situation géopolitique toujours incertaine, l'intelligence artificielle continue de stimuler les marchés boursiers. « Ce fait montre clairement que l'IA n'est pas une mode temporaire du point de vue des marchés, mais une technologie révolutionnaire à bien des égards, dont l'importance pour le monde économique continuera de croître. » Rösch-Rütsche prévoit : « Il est très probable que les technologies de l'IA seront bientôt largement utilisées dans tous les secteurs et dans la vie privée. Cela entraînera une création de valeur considérable dont les investisseurs veulent déjà profiter aujourd'hui. Les entreprises doivent s'efforcer d'implémenter efficacement les nouvelles technologies afin de pouvoir bénéficier de leurs avantages. »

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