Communiqué de presse
04 juil. 2025  | Zurich, Switzerland

Les groupes américains dominent les bourses mondiales – 14 entreprises suisses dans le top 500

Personne-ressource auprès des médias

  • À la mi-2025, Nvidia est désormais l’entreprise la mieux valorisée au monde, suivie de Microsoft et d’Apple.
  • La domination des groupes américains se poursuit : 60 des 100 entreprises les plus chères au monde ont leur siège aux États-Unis.
  • Sur les dix entreprises les mieux valorisées, neuf ont leur siège aux États-Unis ; aucune entreprise européenne n’est représentée.
  • Trois entreprises suisses font partie du top 100 mondial, huit figurent dans le top 300 et 14 dans le top 500.

Zurich, le 4 juillet 2025 - Les incertitudes géopolitiques et les défis conjoncturels ont marqué le premier semestre 2025. Néanmoins, la valeur totale des 100 entreprises cotées en bourse les plus chères au monde a nettement progressé : leur valorisation boursière cumulée a augmenté de 6,1 % par rapport à la fin de l’année 2024 pour atteindre 47 400 milliards de dollars US, un nouveau record. Elle est même supérieure de 34 % à celle de fin 2023, quand elle s’élevait à environ 35 400 milliards de dollars US.

Les secteurs technologique et financier restent les moteurs des marchés des capitaux. Pour la première fois, Nvidia est en pole position, ce qui souligne l’importance du développement d’applications liées à l’intelligence artificielle. Dans le classement sectoriel, le secteur financier arrive en tête : il compte 26 entreprises dans le top 100, soit trois de plus qu’à la fin de l’année 2024. Le secteur technologique occupe la deuxième place, avec 25 entreprises dont 17 américaines. Six des dix entreprises les mieux valorisées ont un modèle d’affaires purement numérique.

Avec Nvidia, suivie de Microsoft et d’Apple, les groupes américains se maintiennent en tête du classement mondial. Saudi Aramco (7e place) reste l’exception, à savoir la seule entreprise non américaine du top 10. Les États-Unis comptent 60 entreprises dans le top 100, tandis que l’Europe et l’Asie en ont 19 chacune. L’entreprise européenne la mieux classée est désormais le groupe allemand de logiciels SAP (27e place).

C’est ce que révèle une analyse du cabinet d’audit et de conseil EY, qui examine semestriellement la capitalisation boursière des entreprises les mieux valorisées au monde. La date de référence de la présente analyse est le 30 juin 2025 (clôture de la bourse).

Peu d’évolution dans le classement mondial pour les entreprises suisses

S’agissant des entreprises suisses, la situation est stable : la Suisse demeure présente dans le top 100 avec trois entreprises. Roche reste au 46e rang, avec 260,7 milliards de dollars US. Nestlé arrive juste derrière, au 48e rang, avec une capitalisation boursière d’environ 255 milliards de dollars US (début 2025 : 51e place), et Novartis se hisse de la 66e à la 53e place, avec 236,9 milliards de dollars US.

Certaines entreprises suisses ne faisant pas partie du top 100 ont également amélioré leur classement par rapport au début de l’année. Huit d’entre elles figurent dans le top 300. Aux groupes susmentionnés s’ajoutent les cinq entreprises suivantes : avec une valeur boursière de 116 milliards de dollars US, Chubb Limited occupe la 159e place (début 2025 : 146e place). Elle est suivie de Richemont à la 167e place, avec 110,5 milliards de dollars US (début 2025 : 186e place). Avec 108,6 milliards de dollars US, ABB occupe la 168e place (début 2025 : 165e place). Arrivent ensuite UBS, à la 182e place, avec 103,6 milliards de dollars US (début 2025 : 169e place), et Zurich Insurance Group, classée 193e, avec 99,2 milliards de dollars US (début 2025 : 194e place).

Au total, 14 entreprises suisses figurent dans le top 500. La liste est complétée par : Swiss Re, 424e, avec 50,7 milliards de dollars US (début 2025 : 460e) ; Lonza, 427e, avec 50,2 milliards de dollars US (début 2025 : 456e) ; Glencore, 467e, avec 46,3 milliards de dollars US (début 2025 : 358) ; Givaudan, 489e, avec 44,6 milliards de dollars US (début 2025 : 490) ; Alcon, 496e, avec 43,8 milliards de dollars US (début 2025 : 524) et Sika, 500e, avec 43,5 milliards de dollars US (début 2025 : 524e).

Pour les 14 premières entreprises suisses recensées, le bilan est positif par rapport à début 2025 : neuf entreprises ont amélioré leur classement.

« Outre la position dominante des entreprises technologiques américaines, ce sont surtout des facteurs sectoriels et spécifiques aux entreprises qui influencent la valorisation des groupes suisses. Les évolutions géopolitiques, les fluctuations des taux de change et la composition sectorielle de l’économie suisse jouent également un rôle dans le positionnement relatif en comparaison mondiale », explique Stefan Rösch-Rütsche, Country Managing Partner d’EY en Suisse.

De premières lueurs d’espoir malgré la fracture numérique

Le secteur technologique reste clairement dominé par les entreprises américaines. Alors que de grands acteurs tels que Nvidia et Meta ont pu consolider ou augmenter leurs valorisations, seules quelques entreprises cotées en bourse en Europe gagnent en importance grâce aux évolutions technologiques. Outre le groupe allemand de logiciels SAP, qui s’est hissé de la 32e à la 27e place en comparaison semestrielle, l’équipementier néerlandais de puces ASML (passé de la 33e à la 30e place) et le concepteur de puces britannique Arm (qui a avancé de la 123e à la 90e place) comptent parmi les rares groupes technologiques européens d’envergure internationale dans le domaine de l’IA. Ensemble, ces trois entreprises atteignent une capitalisation boursière d’environ 834,3 milliards de dollars US. Face à elles, 17 groupes technologiques américains figurent dans le top 100 et représentent plus de 18 800 milliards de dollars US, soit 22 fois plus.

« Beaucoup de grandes entreprises européennes cotées en bourse – et plus particulièrement celles de Suisse – sont traditionnellement fortement ancrées dans le secteur industriel, financier ou de la santé et n’opèrent pas directement dans l’activité numérique. Dans le contexte actuel, fortement influencé par les attentes en matière d’IA, cet aspect pèse sur la valorisation », explique Stefan Rösch-Rütsche. « À long terme, les investissements en cours dans les nouvelles technologies auront toutefois un effet positif sur la compétitivité et la valeur des entreprises. »

L’importance de l’Europe sur les bourses mondiales a nettement diminué ces dernières années. Alors que 19 groupes européens se classent actuellement dans le top 100, ils étaient encore 26 il y a dix ans et même 46 en 2007. À l’époque, les États-Unis ne comptaient que 32 entreprises dans le top 100. Aujourd’hui, avec 60 entreprises, ils en ont presque deux fois plus qu’il y a 18 ans.

EY Analyse de la capitalisation boursière


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