Soirée EY Sustainable Futures #3

Le Muséum d’Histoire Naturelle accueille la troisième édition de la soirée EY Sustainable Futures le lundi 3 juin 2024. Dans cet écrin dédié à la préservation de la biodiversité, scientifiques et leaders économiques partageront les enjeux et les clés de succès pour parvenir à transformer durablement les modèles d’affaires de fleurons de l’économie française.

Leaders économiques, inscrivez-vous dès maintenant

 Je m'inscris

Modèles d'affaires durables : le défi du changement d'échelle

3 juin 2024, Muséum National d'Histoire Naturelle

Au programme

18h30 Accueil

19h00 Conférence animée par Frédéric Ferrer, journaliste, dans l’amphithéâtre Verniquet

20h30 Cocktail dinatoire dans la Grande Galerie de l’évolution

Les intervenants

Informations pratiques

  • Adresse

    Muséum national d'Histoire naturelle, Grande Galerie de l’Evolution

    • Entrée la plus proche : 57 rue Cuvier, 75005 Paris
    • Sortie obligatoire par le 36 rue Geoffroy-Saint-Hilaire.
  • Transport

    Vélo -  Garer son vélo à l’extérieur du Musée, le parc fermant avant la fin de notre soirée

    Métro ou RER

    Ligne 5 Gare d’Austerlitz Ligne 7 Censier Daubenton Ligne 10 Jussieu ou Gare d’Austerlitz RER C Gare d’Austerlitz

    Bus Lignes 24, 57, 61, 63, 67, 89, 91

    Voiture - Parkings souterrains autour du Jardin des Plantes : 

    • Parking Paris 5 Jardin des Plantes, 25 rue Geoffroy Saint-Hilaire.
    • Parking Lagrange-Maubert, 15 rue Lagrange.
    • Parking Maubert Collège des Bernardins, 37 boulevard Saint-Germain.

    Batobus Arrêt Jardin des Plantes

    Train Gare d'Austerlitz et Gare de Lyon

  • Accès

    mnhn.fr/grande-galerie-de-l-evolution/acces

Immersion en 2050

 

Plongez dans l’économie de demain avec L’EY ImpACT Lab, laboratoire de la transformation durable des entreprises. Utilisez la prospective et l’intelligence collective pour projeter votre business dans un futur souhaitable, et dessiner votre plan d’action pour donner corps à votre vision. 

 

Découvrir L'EY ImpACT Lab

Analystes travaillant sur des données
  • Retour sur l'édition 2023

    Pour un futur durable et désirable maintenant !

    Organisés sur le thème « des nouvelles collaborations » en faveur d’un futur plus durable et désirable, les échanges ont été riches et passionnants et ont permis de confronter les points de vue. Accueilli par Eric Fourel, président d’EY en France, qui a rappelé la nécessité de répondre aux enjeux posés par toutes les parties prenantes, dans et hors de l’entreprise, en matière de développement durable et responsable, Robert Ophèle, le président de l’Autorité des normes comptables (ANC) a ouvert les débats avec une présentation des outils mis en place par l’Union européenne pour accélérer la transition vers une économie plus durable.  

    Parmi ces instruments que prévoit le Green Deal européen, citons en particulier la réforme du dispositif des quotas d’émission de gaz à effet de serre, à travers notamment l’introduction d’un « ajustement carbone » aux frontières de l’UE sur certains produits importés sensibles à une délocalisation, ou la réforme du marché des voitures thermiques, parmi les mesures les plus symboliques.

    Robert Ophèle a également présenté les textes récents permettant de faciliter les financements de cette transition, textes instaurant une transparence dans l’affectation des investissements et des financements (SFDR pour la gestion d’actifs, pillier 3 ESG de l’Autorité bancaire européenne (ABE) pour les banques, taxonomie des activités, CSRD et CS3D pour les entreprises…). « Ces textes doivent permettre la création d’un langage commun, porteur de valeur partagée par tous, pour assurer la lisibilité des informations de durabilité, permettre les choix objectifs d’allocation de financements et, dans ce domaine, limiter si ce n’est mettre fin aux critiques de green washing », a déclaré Robert Ophèle.

    Répondre aux objectifs du Green Deal européen

    « Conjuguer durabilité et compétitivité », tel était le thème de la première table-ronde à laquelle ont participé Sylvie Jéhanno, PDG de Dalkia, acteur des services énergétiques, filiale d’EDF, Claire Waysand, Directrice générale adjointe d’Engie, leader mondial dans l’énergie bas carbone et les services et Benoit Bazin, PDG de Saint-Gobain, leader de la construction et de l’habitat durable. Les intervenants se sont penchés sur les défis, notamment réglementaires, auxquels les entreprises font face pour répondre aux objectifs volontaristes du Green Deal. Tous convaincus de l’impérative nécessité d’agir vite pour réussir cette transition vers un monde plus durable, les trois intervenants ont insisté sur le rôle de l’Europe pour créer un cadre sûr et prévisible mais aussi plus agile dans la prise de décision. Le pragmatisme doit être de mise pour contrer l’Inflation reduction act (IRA), le dispositif américain qui doit assurer et stimuler cette transition outre-Atlantique et dont l’efficacité pour attirer et inciter les investisseurs apparait redoutable.  

    De la nécessité de collaborer pour le CSO et le CFO

    Portant sur le thème « RSE et CFO : vers une nouvelle forme de collaboration ? », la seconde table-ronde a permis de confronter les points de vue concernant l’exécution opérationnelle d’une stratégie « sustainable ». Fabrice Bonnifet, président du Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D) et directeur du développement durable du Groupe Bouygues et Laurent Vitse, associé EY en charge de l’agenda ESG du CFO ont insisté sur le fait que cette mise en œuvre devait en partie reposer sur un tandem composé de la direction financière et de la direction du développement durable, CSO et CFO. Créer ce partenariat entre les deux fonctions permettrait à l’entreprise de s’adapter aux nouveaux modèles d’affaires qu’imposent la transition vers un futur plus durable et plus désirable.

    Ecartant les craintes de l’ascendant sur l’autre de l’une des deux fonctions dans la nouvelle stratégie de l’entreprise, Laurent Vitse est convaincu que « leurs raisons d’être, leurs terrains de jeu et leurs expertises sont complémentaires ». Concrètement ? Si le CFO assure l’évaluation des risques, la valorisation, le reporting, le suivi des plans d’action, la mise en conformité avec la réglementation, le CSO assure la compréhension des enjeux lié à la transition, la définition des objectifs, la synthèse de la stratégie, la mise en place d’un plan d’exécution. « A eux deux, ils doivent dessiner les nouveaux modèles d’affaires qui respectent et répondent aux nouveaux enjeux en matière de développement durable. Seuls, chacun dans leur coin, ils ne peuvent réussir. Le CFO a besoin du CSO car il est un lanceur d’alerte. Sans lui, il ne peut identifier les zones de risques pour mettre en place l’équation économique du changement ».

    Au-delà de la question opérationnelle pure, Fabrice Bonnifet a insisté sur l’urgence de la transformation des modèles d’affaires, pour qu’ils tiennent enfin compte des enjeux environnementaux. « Il ne suffit pas de commencer à verdir son business model par petites touches. Nous n’avons plus le temps. Procéder par étapes ne peut conduire qu’à un échec vu l’urgence de la situation et le fait que nous ayons déjà atteint les limites planétaires ! ».

    Et si nous options pour la coévolution ?

    Pascal Picq, paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France et auteur de nombreux ouvrages, a ensuite porté un regard plus « scientifique » sur le thème de la durabilité. Il a notamment insisté sur la nécessité de mettre en place une approche systémique pour répondre efficacement aux enjeux environnementaux.

    « Un écosystème ne se compose pas que du nombre d’espèces. Le plus important concerne les interactions entre ces espèces ; leur coévolution. Dans un écosystème avec des interdépendances comme entre les insectes, les plantes, les oiseaux et les mammifères, on constate qu’il abrite plus d’espèces, qu’elles sont interdépendantes, qu’il est plus résilient et qu’il résiste aux espèces invasives. Il en va de même pour les entreprises avec les parties prenantes internes et externes, par-delà les relations BtoC ou BtoB », a expliqué Pascal Picq.

    Avant de poursuivre et de présenter le concept de coévolution que l’on observe dans la nature. « Les études montrent que si, dans un écosystème, des espèces rendent des services gratuits à d’autres espèces tout en assurant leurs besoins et leurs succès, alors l’écosystème est plus innovant, résilient et diversifié. Ces échanges, ces interactions et ces services dans les écosystèmes naturels (butiner, féconder, disperser, décomposer, recycler …) doivent davantage se retrouver dans les écosystèmes d’entreprises. Pour faire leur révolution en matière de développement durable, elles ont certes besoin de leurs parties prenantes, c’est-à-dire leurs équipes, leurs clients, leurs fournisseurs mais aussi des autres membres de leur écosystème tels que les institutions, les ONG, les universités, les collectivités locales ».

    Et si, à travers la coévolution ou la coopération systémique dont Alexis Gazzo, associé EY responsable du département Climate Change & Sustainability, a rappelé les bienfaits en clôturant la soirée, l’humanité et ses agents économiques s’inspiraient de la nature pour préserver l’essentiel ? La question mérite d’être posée et des réponses testées. Rapidement.

Cet événement est réservé exclusivement aux leaders économiques. Nous nous réservons le droit d'annuler les demandes d'invitations d'autres publics.

 

Une question concernant l'événement ?

sustainablefutures@fr.ey.com