Qu’est-ce qui t’a poussé à quitter EY ?
Deux choses se sont percutées : après plus de 5 ans, j’avais envie d’autre chose sans forcément savoir quoi. Et au printemps 2014, une mission de 3 mois extrêmement difficile m'a pas mal bousculé physiquement, je me suis dit qu’il était temps de voir autre chose et je suis parti.
As-tu gardé contact avec tes anciens collègues durant cette période ?
J’ai effectué la plupart des missions avec les mêmes 4 personnes, cela crée des liens. J’étais le 1er de notre groupe à partir, et la dernière a quitté EY il y 1 an et demi. Nous sommes toujours en contact et on se voit aussi régulièrement que possible. Ce sont 4 femmes exceptionnelles, je les adore.
A quel moment et pourquoi avoir décidé de revenir chez EY ?
Le conseil, la diversité des missions et le management d’équipes différentes me manquaient et la vie en entreprise m’ennuyait sur le long terme, je pense que je ne suis pas fait pour évoluer dans un environnement unique. Donc l’idée de revenir dans le conseil me travaillait depuis quelques mois. En parallèle, je finissais un MBA en management du luxe et je voulais en tirer profit. A l’été 2021, 7 ans après mon départ d’EY, j’ai contacté l’associé avec qui je travaillais lors de mon premier passage chez EY. Nous nous connaissons depuis plus de 10 et avons une vraie relation de confiance. Mon retour s’est effectué très rapidement, j’ai réintégré EY en décembre 2021.
Qu’est-ce que ces expériences dans d’autres structures t’ont apporté ?
Une plus large expertise, une plus grande maturité et un meilleur management.
Ta fonction aujourd’hui en trois mots ?
Je suis senior manager au sein des équipes business consulting, en charge de l’offre TPRM (Third Party Risk Management ou gestion du risque de tiers) j’officie majoritairement sur le secteur du luxe, et le meilleur reste à faire.