Etude EY Fabernovel dédiée à l’accélération du marché CCUS
EY Fabernovel publie sa nouvelle étude « Capter et stocker le CO2 à l’échelle : d'une utopie vers une industrie mondiale », avec la conviction que le marché du captage et stockage carbone est à un point d’inflexion vers son passage à l’échelle.
« Le marché se structure et décolle enfin » explique Dominique Patry, directrice énergie et greentech d’EY Fabernovel en préambule de l’étude. « Pour les entreprises qui veulent sortir de la logique du droit de polluer, et des systèmes de compensation « financière » non réels, l'investissement dans des projets de captage et de stockage de CO2 est une opportunité qu’elles se doivent d’évaluer rapidement. Le consensus scientifique est désormais clair : ces technologies aujourd’hui matures doivent venir en complément d’une véritable stratégie de réduction des émissions ».
En quoi consistent la capture et le stockage carbone ? Il s’agit de projets qui permettent de capter directement les émissions de CO2 à la sortie d’usines ou des centrales électriques. Le CO2 est ensuite stocké dans des formations géologiques terrestres ou marines.
Depuis les années 70, le développement du marché du CCUS (Carbon Capture Utilization and Storage) s’est heurté à l'immaturité des technologies et le manque de viabilité économique en dehors des projets de récupération assistée de pétrole. « Le carbone n'a trouvé de valeur sur le marché qu'à partir des années 2000 et la création de mécanismes comme l'European Trading System, mais a toujours été sous-coté à tel point qu'il coûtait beaucoup moins cher (environ 70 %) de payer pour polluer plutôt que d’investir pour ne pas polluer » précise Dominique Patry.
Ce n’est qu’à partir de 2022 que le secteur connaît une accélération spectaculaire décryptée dans cette nouvelle lecture. Bonne lecture !