Parmi ces facteurs de réussite, citons notamment :
L’accès aux talents est la priorité des entreprises pour s’implanter sur un territoire dans un moment de raréfaction des ressources. C’est le premier atout de la Métropole lyonnaise avec notamment une population étudiante de qualité. « Sa concentration en cœur de ville, favorisant d’une part l’insertion des étudiants dans la ville et d’autre part le lien entre le monde universitaire et le monde de l’entreprise et de la recherche, tend aujourd’hui à renforcer l’excellence lyonnaise en la matière et à améliorer la rétention des talents sur le territoire » précise Fabrice Reynaud, Partner, EY Real Estate Consulting Leader.
La connectivité et le développement durable, qui ressortent comme les deux critères prioritaires pour les entreprises lorsqu’on les interroge sur leur vision du quartier d’affaires du futur.
« Lyon, en plus d’avoir la spécificité de posséder son QCA en cœur de ville, bénéficie d’un parc immobilier ultra connecté avec 76% du parc intra périphérique (Lyon + Villeurbanne) situé à moins de 500 mètres d’une ligne forte (métro ou tramway). Les différents quartiers d’affaires de la Métropole sont ainsi connectés entre eux et par ailleurs tous situés à moins de 25 minutes de transport du pôle multimodal Part-Dieu, la ville du quart d’heure et des mobilités douces est déjà à l’œuvre. La transformation vers un mode plus durable entamée du secteur Part-Dieu et l’orientation générale des quartiers d’affaires lyonnais vers le concept de « Live, Work & Play », cher aux Millenials, est aujourd’hui devenu une nécessité pour répondre aux nouvelles attentes des entreprises et de leurs collaborateurs qui souhaitent désormais travailler dans des quartiers « à vivre » indique Laurent Vallas, Directeur Régions de JLL.
L’autre grande force du marché immobilier tertiaire lyonnais, outre le fait qu’il soit particulièrement lisible et transparent, réside dans sa capacité à s’adapter aux spécificités des différents cahiers des charges des entreprises.
Articulé autour de quartiers d’affaires à différents degrés de maturité, il offre aujourd’hui de multiples niveaux de loyers tandis que la diversité des produits immobiliers permet d’accompagner tout le cycle de vie d’une entreprise et de l’enraciner sur le territoire, potentiellement depuis un incubateur jusqu’à la réalisation de son siège social clé en main.
La bonne santé des marchés immobiliers lyonnais repose également sur la puissance et la diversité du tissu industriel lyonnais, qui a animé le marché tertiaire l’an dernier, notamment sur le segment des grandes transactions, et qui assure également une véritable résilience des marchés lors d’éventuelles périodes plus incertaines.
« La région Auvergne-Rhône-Alpes est la 6° région d’accueil des investissements directs étrangers l’an dernier toutes activités confondues en Europe, et la seconde région industrielle en Europe, en nombre de projets d’implantation. Dans un moment où la volonté de relocaliser l’industrie est forte, les investisseurs étrangers sont déjà convaincus par la qualité du site Lyon. » souligne Fabrice Reynaud.
Du fait des caractéristiques intrinsèques de son territoire, la concentration de ses marchés immobiliers en cœur de ville et en lien avec les transports en commun, et la volonté des acteurs locaux (qu’ils soient publics ou privés) de faire de Lyon une référence durable en Europe, la métropole lyonnaise apparaît naturellement aujourd’hui comme un lieu d’accueil privilégié pour l’industrie du futur.
« La combinaison de ces paramètres tend vers une conclusion : Lyon s’est aujourd’hui affranchie de ses précédents modèles de villes européennes et trace son propre chemin vers un nouveau modèle plus durable. Ses spécificités, qu’elles soient liées à son tissu économique, son territoire, ses marchés immobiliers ou ses talents, sont autant d’éléments lui permettant d’être prédisposée à devenir une référence parmi les métropoles européennes du futur » conclut Laurent Vallas.