Une vue aérienne d'un vaste complexe de serres rempli de plantes vertes vibrantes.

Baromètre sectoriel d’éco-conception 2025

Découvrez les enseignements de notre baromètre en partenariat avec Fruggr


En résumé :

  • Constat : Score moyen d’éco-conception 52/100 ; Télécom & Média en tête, Luxe et Retail en retard.
  • Impact : Jusqu’à -50 % d’empreinte environnementale et +50 % de vitesse grâce aux bonnes pratiques.
  • Actions prioritaires : Optimiser médias (formats légers), réduire poids des pages (lazy loading, JS/CSS), héberger dans des datacenters verts.

L’éco-conception numérique : un levier de performance et d’impact positif pour tous les secteurs

Face à l’urgence environnementale et à la croissance exponentielle de l’empreinte du numérique (5 à 6 % de l’électricité mondiale consommée, 5,5 % des émissions de gaz à effet de serre, soit plus du double de l’aviation), l’éco-conception s’impose comme une démarche incontournable pour les organisations.

Un état des lieux sectoriel inédit

Le baromètre sectoriel d’éco-conception, réalisé par EY et Fruggr, analyse 126 pages web issues de 42 sites répartis dans 6 secteurs clés : Énergie, Finance, Luxe, Retail, Public & Institutions, Télécom & Média. Chaque secteur est évalué selon son score environnemental (de 0 à 100), son empreinte carbone, énergétique et hydrique, et la mise en œuvre des bonnes pratiques d’éco-conception.

Les principaux enseignements

  • Score environnemental moyen : 52/100

Les secteurs Télécom & Média (61/100) et Finance (57/100) sont les plus avancés, tandis que le Luxe (38/100) et le Retail (44/100) affichent des marges de progression importantes.

  • Empreinte carbone :

Le secteur Luxe est le plus émetteur (45 tonnes de CO2e), suivi du Télécom & Média (32,7 t), alors que le Public & Institutions limite son impact (5,43 t).

  • Performance et attractivité :

L’éco-conception permet jusqu’à 50 % de réduction de l’empreinte environnementale, +50 % de vitesse de chargement, -12 % de coûts d’hébergement et de maintenance, et améliore l’expérience utilisateur et le référencement SEO.

Les bonnes pratiques à adopter

Le baromètre met en lumière des leviers d’action concrets, adaptés à chaque secteur :

  • Optimisation des médias : compresser vidéos, audios et images, privilégier les formats WebP/AVIF, limiter les carrousels et GIF animés.
  • Réduction du poids des pages : activer le lazy loading, concaténer les fichiers JS et CSS, supprimer le code inutile.
  • Diminution du nombre de requêtes : viser moins de 30 requêtes par page selon le RGESN.
  • Hébergement responsable : privilégier les datacenters utilisant des énergies renouvelables.

Une dynamique réglementaire et collective

En France, la démarche est soutenue par le Référentiel général d’éco-conception des services numériques (RGESN), la loi REEN et la loi AGEC, qui encouragent la réduction de l’empreinte écologique du numérique et le recyclage des ressources.

Conclusion

L’éco-conception n’est plus une option, mais une condition pour concilier performance, expérience utilisateur et soutenabilité. Ce baromètre sectoriel démontre qu’il est possible, pour chaque organisation, d’agir concrètement et durablement, en s’inspirant des meilleures pratiques et en s’inscrivant dans une logique d’amélioration continue.

Ce qu'il faut retenir

Le baromètre sectoriel d’éco-conception 2025 révèle que l’éco-conception numérique est un levier stratégique pour réduire l’impact environnemental et améliorer la performance. Avec un score moyen de 52/100, les secteurs Télécom & Média (61) et Finance (57) sont les plus avancés, tandis que Luxe (38) et Retail (44) accusent un retard. L’éco-conception permet jusqu’à 50 % de réduction d’empreinte, +50 % de vitesse de chargement et des gains financiers. Les actions prioritaires : compresser médias, réduire le poids des pages (lazy loading, concaténation JS/CSS), limiter les requêtes et privilégier des datacenters verts. Une démarche essentielle pour un numérique responsable.

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