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La consommation numérique est-elle immunisée contre l’inflation ?

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Baromètre EY de la Consommation Numérique


Au sommaire :

    • Moins d’un foyer français sur cinq réduit ses dépenses en matière de technologie, de connectivité et de contenu – et est souvent moins sensible aux prix que les consommateurs d’autres marchés.
    • La fiabilité du réseau est la priorité numéro un des clients.
    • Lassitude des consommateurs : les inconvénients de la demande de streaming.
    • La faible confiance et le manque de simplicité limitent l’adoption des objets connectés la pénétration des objets connectés est inférieure à 20% chez les répondants.

    Moins d’un foyer français sur cinq réduit ses dépenses en matière de technologie, de connectivité et de contenu et est souvent moins sensible aux prix que les consommateurs d’autres marchés.

    Que ce soit pour le mobile, le fixe ou les plateformes de contenu, plus de 85% des répondants français n’ont pas réduit leurs dépenses dernièrement. Néanmoins, le Baromètre révèle que 49% des consommateurs sont à la recherche de meilleures offres commerciales, ce qui est 7 points en dessous de la moyenne globale. Seulement 39% des consommateurs considèrent payer trop cher pour du contenu qu’ils ne consomment pas, alors que ce ratio est de 50% dans le reste du monde.

    La fiabilité du réseau est la priorité numéro un des clients

    Les 3 premiers critères de sélection d’un opérateur fixe sont : la couverture WiFi (46%), la transparence du prix (43%) et la qualité du service client (38%). 39% des répondants estiment que le débit promis par les opérateurs n’est pas respecté. Que ce soit pour le fixe (37%) ou le mobile (34%), 1/3 des consommateurs estiment qu’il est difficile de résoudre des problèmes de performance réseaux.

    Lassitude des consommateurs : les inconvénients de la demande de streaming

    Les fournisseurs de streaming étendent leurs catalogues à de nouveaux genres de contenu et pendant ce temps, les fournisseurs de haut débit améliorent leurs offres afin d’améliorer la perception du rapport qualité-prix. Malgré cela, il y a des signes clairs de lassitude chez les consommateurs : 51 % des ménages français estiment qu’il y a trop de choix parmi les plateformes. Toutefois, ce point de vue s'accompagne d'une demande claire de services d'agrégation de contenu avec 35% des répondants qui seraient prêt à payer plus cher pour utiliser une plateforme unique qui combinerait les contenus recherchés.

      Le manque de confiance et de simplicité limitent l’adoption des objets connectés

      Les produits connectés existent depuis de nombreuses années, mais les niveaux d'adoption restent relativement faibles dans un marché fragmenté : La pénétration des objets connectés est inférieure à 20% chez les répondants français. Une augmentation progressive de l’adoption est attendue dans les prochaines années. Néanmoins, les prix élevés ne semblent pas représenter un obstacle important à l’adoption. Le principal défi auquel nous sommes confrontés aujourd'hui est lié à la sécurité des appareils, en effet 64% des consommateurs français ont pour crainte principale l’intrusion par des hackers de leurs objets connectés et pour 57%, que leurs données personnelles soient volées.

      Quelles sont les prochaines étapes pour les fournisseurs de services ?

      Sur la base de nos recherches, voici 4 étapes que nous pensons que les fournisseurs de services devraient prioriser :

      • Rendre les prix plus prévisibles et plus faciles à comprendre
      • Renforcez la confiance dans la connexion et les appareils
      • Simplifier les forfaits pour capitaliser sur le fort appétit pour les offres groupées
      • Simplifiez le processus d'achat et d'installation

      Ce qu'il faut retenir

      Cette nouvelle édition du baromètre EY de la consommation numérique montre que les Français sont moins sensibles à l’inflation que les citoyens des pays voisins.

      La fiabilité du réseau est pour le consommateur Français l’aspect prioritaire dans son choix d’opérateur télécom.

      Par ailleurs, les Français ont une confiance limitée dans leurs opérateurs et sont moins enclins que leurs voisins à adopter des nouveaux objets connectés.

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