A la clef, les économies potentielles pourraient s’élever à 25 ou 30 milliards d’euros selon l’OCDE⁷. Un potentiel significatif qui justifie des investissements importants, en particulier dans un contexte inflationniste qui pourrait s’installer avec la hausse tendancielle des prix de l’énergie.
Sans la formation, l’investissement ne jouera pas à plein
Si le recrutement de nouvelles compétences joue un rôle essentiel pour déployer de meilleurs services numériques, la transition ne se fera pas sans la formation des agents, en particulier de ceux qui sont les relais de l’Etat en proximité. De leur capacité à utiliser et expliquer ces nouveaux outils dépendra la diffusion des services numériques publiques et leur appropriation par tous les Français.
Le coup d’accélérateur donné par France Relance, en mobilisant 250 millions d’euros pour l’inclusion numérique, va dans le bon sens. En prévoyant le recrutement de 4000 conseillers et la montée en compétences des aidants professionnels, s’ébauche une politique publique d’appropriation du numérique au sein de l’administration et par les citoyens.
De toute évidence, pour espérer se hisser en haut du palmarès européen, il faut aller vite. Comme la crise du Covid l’a montré, travailler dans une logique partenariale est nécessaire : partenariats avec les acteurs privés plus avancés technologiquement, collaboration avec les hubs régionaux, les collectivités territoriales. Même avec des investissements suffisants, les solutions s’inventent à plusieurs…