Certains dirigeants anticipent un prolongement de la crise jusqu’en 2027, en lien avec l’attentisme et le ralentissement des projets dans la période précédant les élections municipales, tandis que d’autres voient des opportunités dès 2024, notamment dans les secteurs de l’ingénierie et de l’architecture.
Les classes d’actifs les plus impactés restent les bureaux (19 % de confiance), les logements neufs (21 %) et les équipements publics (28 %). En revanche, certains segments résistent mieux à cette conjoncture difficile, comme les résidences services, l’immobilier de santé, les data centers, la logistique et l’hôtellerie.
L’innovation apparaît comme un levier essentiel pour surmonter la crise et transformer le secteur, mais elle reste inégalement déployée au sein de la filière. Dans ce contexte, les acteurs de la PropTech ont levé environ 3 Mds€ en Europe en 2024, selon les données d’Axeleo Capital.
Malgré la crise, les dirigeants rappellent l’enjeu de renforcer la diversité des parcours et compétences au sein du secteur
La filière, non délocalisable par nature, employait 2,4 millions de Français en 2024 sur tout le territoire national. Les effectifs ont cependant diminué de 1,3% entre 2023 et 2024, avec une baisse plus soutenue dans la promotion immobilière (-5,1%) et la commercialisation (-3,5%). Le T1 2025 laisse cependant entrevoir une amélioration.