Conclusion
Ces dix dernières années ont montré que les processus de cession n’ont cessé de gagner en complexité, les vendeurs souhaitant tirer le plus de valeur possible de la transaction. Depuis la stratégie et la planification de la séparation jusqu’à la bien plus complexe séparation fonctionnelle et IT, en passant par la planification financière et fiscale, il est clair que les entreprises examinent chaque séparation avec une approche holistique. Autant de domaines clés que les équipes dirigeantes devront gérer, aidés par une robuste équipe de gestion de projet.
En cette période d'incertitude économique et de forte volatilité des marchés, de nombreuses entreprises chercheront à redessiner leur portefeuille en 2024. Qu'il s'agisse de se délester d'actifs sous-performants, de mobiliser des capitaux pour réinvestir dans de nouvelles technologies ou de se recentrer sur le cœur de métier, l'année à venir promet d'être intéressante pour les vendeurs entrant sur le marché. Enfin, la France est attractive, avec 17% des cibles potentielles identifiées par les CEOs situées dans la zone UE et localisées dans l'hexagone.
Méthodologie
Deux études comparatives ont été effectuées au nom d’EY en décembre 2023 et janvier 2024 par FT Longitude, département recherche et contenu marketing du groupe Financial Times :
- Sondage anonyme effectué en ligne auprès d’un échantillon de 1,200 CEOs de grandes entreprises du monde entier, afin de dégager les principales tendances et évolutions affectant les grands groupes mondiaux ainsi que leurs attentes en matière de croissance et de création de valeur. Les personnes interrogées opèrent dans les cinq secteurs d’activité suivants : Santé et bien de consommation; Services financiers; Industrie et énergie; Infrastructures; Technologies, médias et moyens de communication. Le chiffre d’affaires mondial annuel des entreprises interrogées se décomposait comme suit : moins de 500 millions de dollars (19%), $500m-$1M (19%), $1M-$45M (30%) et plus de 50 milliards de dollars (32%).
- Sondage anonyme en ligne auprès de 300 dirigeants de fonds d’investissement (private equity), représentant la perspective propre à ce secteur en matière d’acquisition et restructuration d’entreprises. Les actifs sous gestion des organisations interrogées se décomposaient comme suit : moins de 1 milliard de dollars (15%), $1M-$10M (40%), $10M-$50M (25%) et plus de 50 milliards de dollars (20%).
Dans chacun de ces sondages, les personnes interrogées représentaient 21 pays (Etats-Unis, Canada, Mexique, Brésil, France, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Italie, Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Royaume-Uni, Australie, Chine, Inde, Japon, Singapour et Corée du Sud).
Ce qu'il faut retenir
Les dirigeants d’entreprises cherchent à être proactifs dans la transformation de leurs entreprises pour une croissance plus rapide.