En France, trois défis majeurs à relever pour les CTO d’éditeurs de logiciels
CTO d’éditeurs de logiciels en Europe : un rôle en pleine mutation
Les Chief Technical Officers (CTO) – « directeurs techniques » en français – des éditeurs de logiciels européens évoluent dans un environnement de plus en plus exigeant.
Alors que les menaces cyber se multiplient, conseils d’administration et dirigeants placent la cybersécurité en tête de leurs priorités.
Alors que l’intelligence artificielle (IA) est passée de la phase expérimentale à opérationnelle, des gains mesurables en termes d’efficacité – concernant la R&D et les produits – apparaissent.
Dans ce contexte, la modernisation des produits et la gestion des talents restent deux piliers essentiels à la compétitivité.
Menée auprès de plus de 350 CTO d’éditeurs de logiciels européens, notre étude, réalisée en collaboration avec Potloc, met au jour une profonde transformation. Au-delà de sa mission technique, le CTO est désormais investi d’une mission stratégique et business. Il doit maîtriser la technologie ET le produit, les opérations ET la stratégie de croissance.
Quid de la France ?
Ce rapport explore trois axes d’attention majeurs des CTO français qui les distinguent de leurs homologues européens. De quoi apporter des conseils pratiques aux éditeurs de logiciels et aux investisseurs qui cherchent à transformer leurs technologies en outil de croissance.
- Cybersécurité : face à la multiplication des attaques, les CTO français priorisent dans leurs budgets la modernisation des infrastructures et des outils utilisés. 44 % d’entre eux citent la sécurité comme l’axe principal de modernisation (vs. 30 % des répondants européens).
- Intelligence artificielle : son adoption progresse plus rapidement en France que chez nos voisins européens, selon nos répondants. 60 % des répondants français ont déjà intégré l‘IA à plusieurs solutions clients, contre seulement 45 % des répondants européens.
- Efficacité opérationnelle : sous l’effet de la pression budgétaire, cette question devient centrale – citée par 66 % des CTO français, vs. 50 % des répondants européens. À la clé : le besoin – essentiel – de bien mesurer la productivité grâce à des outils dédiés.