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Baromètre EY du capital risque en France - 1er trimestre 2025


Découvrez comment la FrenchTech surmonte les défis du T1 2025 et prépare sa stratégie pour un avenir incertain.


En résumé :

  • Investissements FrenchTech au T1 2025 : 1,4 milliard €, en baisse de 19% en valeur et 14% en volume.
  • Secteurs en tête : Deeptech (375M€), Greentech (273M€, en baisse de 60%), Logiciels (269M€),
  • Stratégies pour le T2 2025 : Gestion de la trésorerie, profitabilité, expansion européenne, opportunités dans l'IA et la défense

Les chiffres de ce premier trimestre sont révélateurs. Alors que les États-Unis ont vu leurs investissements exploser avec une croissance de 154 % grâce à leurs leaders en IA (OpenAI, Anthropic et Groq), l’Europe progresse seulement d’un peu plus de 10 %, principalement portée par le Royaume-Uni. Le contexte économique mondial est digne des plus grands scénarios, avec des rebondissements que nous n’aurions même pas imaginés. Ce qui est certain, c’est que l’incertitude ne fait pas bon ménage avec les investissements.

Ainsi en France, au premier trimestre 2025, nous comptons 148 sociétés de la #FrenchTech qui ont levé 1,4 milliard d'euros soit une baisse en valeur de 19 % et 14 % en volume.

Dans le Top 5 nous retrouvons, Loft Orbital (170 M€), Alice&Bob (100 M€) Gravithy (60 M€), 73String (53 M€), et enfin Netforce (45 M€).

Sur le plan sectoriel, le secteur des technologies (Deeptech) arrive en tête pour la première fois (375 M€) suivi du secteur des Greentech avec des montants levés de 273 M€. Le secteur des logiciels se placent en troisième position avec 268 M€.

Sur le plan de l’Union européenne, la France perd sa première position face à son principal rival, l’Allemagne, avec 1,65 Md€ malgré une baisse de 20 % en valeur et 14 % en volume.

Le Royaume-Uni reste sur le toit de l’Europe avec une croissance retrouvée en valeur de 20 % à 4,3 Md€.

Baromètre EY du Capital-Risque en France – 1er trimestre 2025


Ce qu'il faut retenir

Dans ce contexte très changeant, il est essentiel de revenir à quelques fondamentaux. Le cash est roi : les start-up doivent prioriser la gestion de leur trésorerie pour naviguer dans un environnement incertain. La profitabilité ne doit pas être un concept mais une réalité : les entreprises doivent se concentrer sur des modèles économiques viables et rentables pour assurer leur pérennité. Accélérer son développement en Europe reste une stratégie judicieuse, offrant des opportunités de croissance et de diversification. Enfin, il est crucial de regarder avec attention les opportunités sectorielles, notamment dans les domaines de l'IA et de la défense, qui continuent de bénéficier d'un fort intérêt et de financements substantiels.

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