Étape 2 : Identifier les impacts positifs et négatifs du projet
Une fois que vous avez défini les objectifs et la portée du projet, vous pouvez identifier les points positifs et négatifs potentiels du projet. On parle également de « théorie du changement » : ce processus permet d’identifier les liens de causalité et les conditions nécessaires pour permettre un changement dans les résultats identifiés, qui peuvent être accentués ou atténués selon leur impact.
Étape 3 : Évaluer le seul de signification
Une fois qu’elle a développé la théorie du changement, une organisation qui souhaite tirer le meilleur parti de son capital social et humain doit identifier ses impacts et dépendances prioritaires, puis développer des stratégies de gestion durable de la valeur sociale et du capital. Pour cela, elle doit tout d’abord évaluer son seuil de signification, une étape qui implique les conditions suivantes :
- S’engager avec les parties prenantes internes et externes et solliciter leur avis sur la définition du capital social et humain de l’organisation
- Identifier les domaines dans lesquels l’entreprise pourrait avoir un impact matériel maximal ainsi que les éventuelles dépendances de l’organisation
Étape 4 : Développer des métriques
Pour les sujets les plus substantiels, il convient pour identifier les métriques à utiliser pour mesurer les résultats d’élaborer des critères et des stratégies de reporting sur la manière dont les données seront collectées. Malgré les complexités, les organisations sont peut-être plus avancées qu’elles ne le pensent. Il se peut que des groupes au sein de l’organisation aient déjà mesuré le retour sur investissement (ROI) des initiatives existantes en matière de capital social et humain, telles que les programmes de formation, les relations avec les organismes de normalisation et l’implication auprès des communautés locales. Une organisation doit s’appuyer sur toutes les démonstrations de faisabilité existantes à sa disposition pour prendre une longueur d’avance.
Étape 5 : Mener des enquêtes et collecter des données
Une fois les métriques développées, il convient de déterminer la fréquence de mesure et les outils d’enquête à utiliser pour rassembler des données à des fins d’analyse. Les données rassemblées doivent être analysées à l’aide d’une stratégie de mesure des impacts pensée pour répondre aux objectifs de mesure de l’organisation. Les différentes approches de mesure des impacts commencent tout juste à s’harmoniser, mais les premiers principes préconisés par l’approche du ROI social peuvent être appliqués afin de s’assurer que les principes fondamentaux de la mesure des impacts sont pris en compte de manière cohérente dans la stratégie.
Étape 6 : Reporting
Une fois que l’organisation a défini ses métriques pour mesurer son capital social et humain (y compris, le cas échéant, des références et des cibles associées), elle peut élaborer un tableau de bord interne et un cadre de reporting externe afin de mieux communiquer sur sa stratégie, son avancement et ses engagements auprès des parties prenantes concernées.
Que les organisations tentent d’évaluer leur capital social et humain pour la première fois ou qu’elles cherchent à mieux intégrer ces capitaux dans leur modèle économique, celles qui agiront avant les autres profiteront d’un avantage certain dans cette période de changement.
Les équipes de mesure des impacts d’EY peuvent vous aider à mettre en place ou à améliorer l’efficacité de vos systèmes de mesure, de gestion et de reporting dédiés à la valeur immatérielle.
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