L’année 2021 a vu les constructeurs restaurer leurs marges dans un contexte de marché volatile avec des volumes en faible croissance. L’année de 2022 ne devrait pas être l’année du rebond. En effet, la persistance de la pénurie des composants, le conflit en Ukraine et l’inflation des prix des matières premières vont peser à la baisse sur le marché. La vague d’électrification des véhicules chez l’ensemble des constructeurs se poursuit avec des investissements massifs.
Tesla se démarque encore et toujours par sa capitalisation boursière
La capitalisation boursière totale des 16 plus grands constructeurs a connu une baisse significative depuis le début de l’année en cours : au 16/03/2022, elle s’élevait à environ 1 670 milliards USD, soit plus de 16 % en dessous de sa valeur fin 2021. Tous les constructeurs analysés ont enregistré un recul de leur capitalisation boursière. C’est encore Tesla qui affiche la capitalisation boursière la plus élevée, et de loin, puisqu’elle dépasse la capitalisation cumulée de tous les autres constructeurs analysés.
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Ce qu'il faut retenir
L’année 2022 ne sera pas l’année du rebond. En effet, la persistance de la pénurie des composants, le conflit en Ukraine et l’inflation des prix des matières premières vont peser à la baisse sur le marché.
Compte tenu des perturbations observées des chaînes d’approvisionnent, les constructeurs réfléchissent à un meilleur équilibre entre la sécurité des approvisionnements et l'optimisation des coûts.
Le secteur reste en mode d'alerte et les prix des véhicules neufs vont plutôt augmenter que baisser.
Enfin, la vague d’électrification des véhicules chez l’ensemble des constructeurs se poursuit avec des investissements massifs.