Communiqué de presse

25 juin 2021

15ème édition – Résultats 2020 Profil Financier du CAC 40

Pour la 15ème année consécutive, EY publie les résultats du Profil financier du CAC 40. Cette nouvelle édition dresse un bilan de l’année 2020 tenant compte de l’impact de la pandémie sur les performances des sociétés, avec un panorama détaillé des sociétés de l’indice phare parisien réalisé à partir de l’analyse des chiffres publiés par les sociétés.

Contact presse
Amélie Fournier

Responsable service relations médias

Amélie est responsable du service de relations médias pour la France. Elle est notamment en charge des expertises Consulting, EY Société d’Avocats et d’autres secteurs

Pour la 15ème année consécutive, EY publie les résultats du Profil financier du CAC 40. Cette nouvelle édition dresse un bilan de l’année 2020 tenant compte de l’impact de la pandémie sur les performances des sociétés, avec un panorama détaillé des sociétés de l’indice phare parisien réalisé à partir de l’analyse des chiffres publiés par les sociétés. 

« En 2020, les entreprises du CAC 40 ont certes connu une contraction de leur activité et une réduction de leurs marges inédites, mais elles ont su faire preuve d’une adaptabilité hors norme, tant sur le plan stratégique pour adapter leurs modèles économiques et développer leurs activités digitales que sur l’aspect commercial pour réduire l’impact de la pandémie sur le chiffre d’affaires au second semestre 2020 » explique Nicolas Klapisz Associé EY, Responsable du département Valuation, Modeling & Economics.

Les trois enseignements phares

  • 78% : le poids de l’international[1] dans le chiffre d’affaires des sociétés du CAC 40. Grâce à leurs activités hors de France, les entreprises du CAC 40 ont su trouver les leviers de la croissance dès que cela était possible, dans un contexte où la pandémie, a affecté les différentes zones géographiques avec une ampleur et un calendrier différents.
  • 82% : la part du capital immatériel dans la capitalisation boursière des sociétés au 31 décembre 2020, un niveau record qui tutoie les plus hauts observés depuis la création de ce Profil. Avec un capital immatériel (marques, brevets, clients, etc.) par nature plus flexible et plus mobile que des actifs tangibles, les sociétés du CAC 40 ont su réagir rapidement et faire preuve de flexibilité.
  • 27% : le ratio [Dette financière nette / Capitaux propres part du groupe], qui a retrouvé un niveau proche de celui des années antérieures, signe de la bonne gestion financière des sociétés du CAC 40.

« Cette agilité démontrée a alimenté la confiance des investisseurs, comme l’illustrent l’évolution de l’indice CAC 40 (qui avait à fin 2020 presque gommé la baisse enregistrée au premier semestre) et le niveau de Price/Book (Capitalisation boursière/Capitaux propres part du groupe), qui, à 1,8x, enregistre un niveau proche de ses plus hauts historiques. Si les chiffres 2020 reflètent inévitablement une baisse d’activité historique, ils illustrent aussi la confiance des marchés et des investisseurs en la capacité de rebond des entreprises, qui gardent en dépit de la conjoncture des fondamentaux et des modèles économiques robustes. » commente Nicolas Klapisz.

Face à un choc inédit, l’activité a connu une contraction sans précédent en 2020

Les conséquences de la pandémie ont provoqué une contraction de l’activité inédite depuis la création de ce Profil : avec une baisse de -15 %, le choc est plus important que celui de la crise économique de 2008, à -10 %.

Le choc a été plus important au premier semestre (-19 % par rapport au premier semestre 2019) qu’au second (-10 % par rapport au second semestre 2019).

L’agilité des sociétés a limité l’impact sur les marges

Malgré cette forte contraction de l’activité, qui réduit nécessairement la capacité des sociétés à absorber leurs coûts fixes et a un effet démultiplié sur la marge, la baisse du résultat opérationnel est limitée à -34 %.

Le niveau de marge opérationnelle cumulée passe ainsi de 8,3 % à 6,5 % du chiffre d’affaires sur un an.

Les résultats nets : reprise au second semestre

Après un premier semestre 2020 à 0, les résultats nets cumulés progressent, avec un niveau proche des résultats semestriels des années précédentes. Sur l’ensemble de l’année 2020, ils s’établissent à 36 Mds€, contre 82 Mds€ en 2019.

Focus sur la capitalisation boursière

La vigueur du choc d’activité au printemps a également affecté les cours de la Bourse, qui ont alors plongé (indice à 3 750 points). À la fin de l’année, la quasi-totalité de la baisse a été effacée (indice à 5 600 points), l’indice ayant quasiment retrouvé son niveau de 2019 (5 700 points).

Ce retour à des niveaux de valorisation élevés reflète les anticipations optimistes des investisseurs, fondées sur des modèles économiques et des fondamentaux des entreprises du CAC 40 jugés solides.

 

Nicolas KlapiszAssocié EY et auteur de l’étude, se tient à votre disposition pour commenter ces résultats.

Étude disponible sur simple demande


Méthodologie

Les informations présentées dans cette étude sont issues des chiffres consolidés publiés par les sociétés du CAC 40 dans leurs documents d’enregistrement universels, rapports semestriels et communiqués de presse.

Ils respectent donc les normes comptables IFRS applicables aux comptes consolidés des sociétés cotées sur un marché réglementé en Europe. Pour une année donnée, les agrégats présentés correspondent aux chiffres publiés par les sociétés qui composent l’indice cette année-là. Par exemple, les chiffres de l’année 2020 incluent ceux de Worldline, Teleperformance et Alstom mais pas ceux de Technip, Sodexo et Accor, qu’ils ont remplacés en cours d’année, mais les chiffres 2019 ne sont pas retraités et conservent la contribution de ces trois sociétés. Le chiffre de chaque année est une photographie des flux et du patrimoine des sociétés qui composent l’indice cette année-là. Afin de faciliter la lecture, des arrondis ont été effectués dans certains graphiques. La somme des parties peut donc parfois différer légèrement du total.

[1] Pour les 26 sociétés sur 35 qui publient cette information en 2020 (hors 5 banques, assurances et foncières).