Communiqué de presse

23 févr. 2022

Global Integrity Report

Conduite dans 54 pays, la 17ème édition de l’étude EY intitulée Global Integrity Report rappelle les enjeux des entreprises en matière de compliance et d’intégrité des affaires ;

Contact presse
Nicolas Bouchez

Chargé de relations médias

Nicolas Bouchez est chargé de relations médias chez EY. Passionné par le monde de l’entreprise et les rouages de l’économie réelle, a la volonté de relier le monde des médias et celui de l’entreprise.

Conduite dans 54 pays, la 17ème édition de l’étude EY intitulée Global Integrity Report rappelle les enjeux des entreprises en matière de compliance et d’intégrité des affaires. 

Réalisée auprès de plus de 4 700 collaborateurs de grandes entreprises entre juin et septembre 2021, elle met en lumière l’importance de réévaluer les programmes de compliance dans le contexte actuel, pour aller plus loin dans la création d’une véritable culture d’intégrité au sein de l’entreprise.

Parmi les grands enseignements de cette nouvelle édition :

  • Si 97% des répondants déclarent qu’agir avec intégrité est important pour le développement pérenne des affaires, 55% estiment que les normes d’intégrité sont restées les mêmes ou se sont détériorées au cours des 18 derniers mois.
  • 41% des répondants (et 54% des membres du conseil d’administration) considèrent que la pandémie de la COVID-19 a accru la difficulté des entreprises à fonctionner de manière intègre.
  • Seul un tiers (33%) des répondants estime que le respect des standards éthiques constitue une composante importante de l’intégrité. La moitié d’entre eux citent plutôt le respect des lois, des règlementations et des codes de conduite comme une composante importante de l’intégrité.
  • Au cours des 12 derniers mois, les entreprises ont poursuivi les investissements en matière d’intégrité et de « compliance », notamment par la mise en œuvre de codes de conduites et d’actions de formations dédiées. Néanmoins, la communication sur ces actions ne semble pas suffisamment efficace. Par exemple, 60% des répondants membres de conseil d’administration estiment que leur entreprise a communiqué au cours des 18 derniers mois sur l’importance d’agir de façon éthique alors que seulement 30% des employés interrogés se souviennent avoir vu des communications sur ce thème.
  • 69% des entreprises envisagent, pour mieux gérer leurs risques, d’augmenter dans l’année à venir leurs investissements dans les données et la technologie.
  • 42 % des répondants membres de Conseil d’administration conviennent que les comportements non éthiques chez les employés expérimentés ou performants sont tolérés au sein de leur organisation (contre 34 % en 2020). Et 34% (contre 25% en 2020) estiment qu’il est aisé de contourner les règles et processus opérationnels de l’entreprise.
  • Un écart grandissant entre la confiance dans les normes d’intégrité affirmée par les dirigeants des entreprises et celle perçue par leurs employés : si 77% des répondants membres de conseil d’administration et du management sont convaincus que les employés de leur organisation peuvent signaler des actes non éthiques sans craindre des représailles, 20% des employés ne sont pas d’accord ou sont en fort désaccord avec cette affirmation.
  • Parmi les principales raisons avancées pour ne pas signaler un comportement non éthique figurent la crainte de l’inaction, 38% l’inquiétude (contre 33 % en 2020), et près d’un tiers (32%) invoque le potentiel impact sur la progression de leur carrière.

« La crise sanitaire a fortement impacté les standards d’intégrité des entreprises dans le monde. La pression à laquelle font face les entreprises pour atteindre leurs objectifs et les nouvelles modalités de travail engendrées par cette crise ont exacerbé les risques de fraude et de comportement non éthique dans un contexte où il est difficile de s’assurer du bon fonctionnement des programmes de compliance. » détaille Antoinette Gutierrez-Crespin, Leader du département Forensic & Integrity d’EY France.