Communiqué de presse

15 avr. 2024

Indice EY diversité, équité et inclusion (DEI)

Les entreprises européennes doivent progresser : seules 7% d'entre elles construisent une véritable culture inclusive

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Amélie Fournier

Responsable service relations médias

Amélie est responsable du service de relations médias pour la France. Elle est notamment en charge des expertises Consulting, EY Société d’Avocats et d’autres secteurs

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Les entreprises européennes doivent progresser : seules 7% d'entre elles construisent une véritable culture inclusive

La diversité, l'équité et l'inclusion (DEI) sont de plus en plus considérées comme un élément important de l'agenda des entreprises, mais seulement 7 % des organisations construisent réellement une culture diverse et inclusive sur le lieu de travail. C'est ce qui ressort de l'indice DEI européen d'EY, une nouvelle étude menée en partenariat avec FT-Longitude, agence spécialisée dans le leadership intellectuel qui fait partie du Financial Times. L'étude a été menée auprès de 900 dirigeants et 900 employés, dans 9 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal et Suisse).

Parmi les grands enseignements de l’étude :

  • Si la diversité ne se résume pas à l'équité entre les sexes, moins de 50 % des organisations interrogées ont mis en place des mesures pour les diversités culturelle, LGBT+ et socio-économique.
  • Seuls 34% des cadres interrogés en Europe appartiennent à des groupes sous-représentés (16% à l'exclusion des femmes), contre 66% des employés non-cadres (31% à l'exclusion des femmes).
  • Environ un tiers des employés (30 %) a été victime de discrimination ou de harcèlement dans leur organisation, mais près de la moitié ne l'ont pas signalé
  • Les entreprises européennes ont encore une grande marge de progrès en matière de DEI : le score moyen de l'indice DEI est de 5,69 sur 10.

L'indice EY de la DEI met en exergue la différence de perception quant à la performance de la DEI selon que le répondant appartient ou non à une catégorie sous-représentée :

  • 55 % des employés LGBT+ attribuent un score bas pour « la possibilité d'être moi-même au travail », contre 39 % des autres employés
  • Seulement 35 % des femmes expriment un sentiment d’appartenance à leur entreprise, contre 40 % des hommes
  • 43 % des minorités ethniques et culturelles ne sont pas optimistes quant à leurs opportunités de carrière, contre 36 % des autres employés
  • Seulement 25 % des employés ayant un handicap physique ou mental se sentent appartenir à leur entreprise, contre 39 % des autres employés

Méthodologie de l’étude et explication de l’indice DEI :

Ces dernières années, l'intérêt pour des questions telles que l'égalité entre les hommes et les femmes, le racisme et l'accessibilité n'a cessé de croître. Cependant, pour qu'un véritable changement se produise, il est important de suivre à la fois les progrès réalisés et les résultats tangibles. Pour mesurer les progrès de la diversité, de l’équité et d’inclusion, EY a créé l'indice européen de l'IED : un système de mesure basé sur l'analyse des données collectées dans cette enquête et, en particulier, sur la façon dont les employés ont évalué leurs entreprises sur deux dimensions : l'étendue d'une approche globale de l'IED et le niveau de la culture de l'IED pratiquée. Les entreprises interrogées ont été notées sur une échelle de 0 à 10. Le résultat est que les entreprises européennes n'obtiennent pas de bons résultats en moyenne avec 5,69 points sur 10. La Suisse obtient le meilleur score avec une moyenne de 6,0, suivie de l'Espagne (5,92) et du Portugal (5,85), de l'Autriche (5,68), des Pays-Bas (5,65) et de l'Italie (5,63). L'Allemagne est le plus mauvais élève (5,44), suivie de la Belgique (5,48) et de la France (5,56).

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