Investissements
Alors que près de 20 % des dirigeants mondiaux disent stopper leurs investissements à l’étranger, les Français ne sont que 7 % à afficher une telle réticence, alors qu’ils sont 67 % à vouloir accélérer leurs investissements à l’étranger, contre 45 % pour l’ensemble des dirigeants mondiaux. Pour les dirigeants français, soutenir le développement de leurs filiales internationales apparaît comme une opportunité voire un impératif, malgré un cours de change €/$ affaibli, et malgré un risque géopolitique et des attitudes protectionnistes perçus par les dirigeants mondiaux et français comme le frein principal aux stratégies de croissance.
En phase avec leurs homologues mondiaux, les dirigeants français déclarent à près de 80 % avoir adapté ou prévoir d’adapter leurs chaînes d’approvisionnement et leur empreinte industrielle mondiale. Les pénuries actuelles de matières et de composants ne peuvent pas être subies dans la durée : les grandes entreprises et les ETI repensent donc leurs opérations.
Marque d’un dynamisme assumé ou d’un retard pris au cours des dernières années, les dirigeants français classent en première place la transformation digitale comme domaine d’allocation des ressources (29 %) alors qu’elle n’apparaît qu’en 2ème position (20 %) pour le benchmark mondial.