Réseau réglementaire international

Banques et marchés de capitaux

Notre Réseau réglementaire international, comprend d’anciens régulateurs et banquiers américains, asiatiques et européens. Il fournit des informations stratégiques sur la réglementation financière et aide nos clients à s’adapter à l’évolution constante du paysage réglementaire.

L'accompagnement d'EY

À l’échelle internationale, les régulateurs se détournent des réformes post-crise relatives aux banques et aux marchés de capitaux pour se focaliser sur de nouveaux risques émergents et de nouvelles priorités. Le secteur devant faire face à un large éventail d’éléments disruptifs, les programmes publics de renforcement de la supervision bancaire et financière font l’objet de revues approfondies par nos experts EY. Ainsi, ils sont susceptibles de vous aider à répondre à de nouvelles questions qui se posent concernant par exemple l’utilisation et la propriété des données, les limites de la réglementation et les problèmes géopolitiques affectant les conditions de marché en termes de croissance et d’investissement.

Tout en améliorant l’expérience client, le secteur financier répond à ces défis avec de nouveaux talents, de nouveaux processus et de nouvelles technologies afin de renforcer notamment la gestion de ses risques et la conformité. La réglementation évolue elle aussi, à mesure que les entreprises et les régulateurs intègrent de nouvelles technologies et que l’utilisation des données s’accroît dans les processus de surveillance, les modèles d’entreprise, les reportings réglementaires et la supervision réglementaire.

Le Réseau réglementaire international d’EY (Global Regulatory Network ou GRN) aide nos clients à comprendre ces nouveaux défis et à s’y adapter.

Pour 2020, le GRN a identifié quatre points d’attention :

  1. Réformer les structures et développer de nouveaux processus : des réformes réglementaires structurelles et fondamentales ont été déployées par la plupart des régulateurs et superviseurs du secteur financier. A titre d’illustration, un des défis consiste à faire en sorte que les mesures de rétablissement et de résolution fonctionnent et à s’assurer que les établissements financiers satisfont les attentes des superviseurs en matière de continuité opérationnelle. Ainsi, le traitement et la résolution des problèmes hérités de la crise financière que l’on retrouve toujours dans l’environnement actuel restent une priorité si ils font peser un risque sur la continuité de l’activité.Le passage des taux interbancaires (IBOR) aux taux de référence alternatifs (ARR) constitue un autre élément important des réformes internationales en cours. Bien qu’il s’agisse d’une évolution technique très spécifique, elle affectera tous les aspects des opérations des banques. La transition constituera un effort significatif pour les entreprises ayant une exposition importante aux produits et contrats liés au taux (IBOR).
  2. Améliorer la gouvernance et la résilience opérationnelle : la transformation numérique a mis en lumière de nombreux problèmes, tels que l’augmentation du risque de cyberattaque, les défis internes liés au remplacement des anciens systèmes informatiques et les équipes qui les gèrent, l’incohérence des mesures d’atténuation du risque et l’impossibilité d’agréger les données. Les nouvelles technologies et les nouveaux produits mettent à l’épreuve l’efficacité des processus existants. Pendant ce temps, les entreprises doivent renforcer leur résilience opérationnelle, améliorer leurs normes en matière de tests de résistance, passer en revue la tolérance aux impacts et affiner les mesures de performance.Disposer d’un cadre de gestion du risque lié aux tiers en matière d’externalisation et de services liés aux fournisseurs est plus essentiel que jamais. Le personnel de front-office doit être formé au risque, les responsables conformité devant remplir leur fonction de conseil et de soutien à la fonction de contrôle. Les régulateurs attendent des entreprises qu’elles fassent de la résilience opérationnelle une véritable priorité dans les conseils d’administration, au même titre que la solidité financière.
  3. Gérer et protéger les données : la banque est un secteur reposant sur les données. Tandis que les banques ont besoin de données récentes, exactes et pertinentes, les clients veulent des outils de communication conviviaux. Par ailleurs, les investisseurs et le marché au sens large exigent davantage d’accessibilité et de transparence. Au regard de ces éléments, les banques devront mieux gérer les données et le contenu en s’appuyant sur des exigences strictes en matière de confidentialité des données. Des investissements significatifs ont déjà été consentis en termes de stockage et d’accessibilité. Désormais, il est temps pour les banques de se focaliser aussi sur l’architecture des données, les capacités analytiques et le développement d’un cadre de confidentialité des données intégré incluant des pratiques exhaustives de gestion du risque.
  4. Traiter les vecteurs de mauvaise conduite : les initiatives visant à améliorer la culture et la déontologie au niveau sectoriel peuvent porter leurs fruits mais elles auront un impact limité sans un cadre de responsabilisation de tous les acteurs des établissements financiers. En effet, le défi en matière de bonne conduite et de conformité ne consiste plus seulement à donner « le ton à partir du sommet de la pyramide » mais surtout à instaurer durablement une culture et des comportements positifs dans toute l’organisation.

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