La mode se transforme et devient responsable. Voilà le nouveau leitmotiv des marques et des grandes enseignes du secteur de la mode. Ce thème largement rebattu, sur lequel les marques planchent depuis plusieurs années, a généré quelques succès d’estime, mais les actions ne semblent pas à la hauteur des attentes des consommateurs et des enjeux écologiques réels.
En cause : les surcoûts industriels, logistiques et marketing de ces initiatives ainsi que leur manque de « scalabilité ». Pourtant, dans un contexte où les consommateurs attendent des marques qu’elles mènent le changement, la transformation est devenue nécessaire, voire vitale pour les acteurs du secteur.
Dans ce contexte, comment passer à la vitesse supérieure ? C’est seulement en réconciliant responsabilité et rentabilité que l’industrie trouvera enfin l’équilibre. Une approche plus responsable et qui permettrait aussi d’améliorer durablement la rentabilité des acteurs est en effet la seule option viable.
Ces efforts doivent se concrétiser par une volonté presque obsessionnelle de faire différemment, à chacune des étapes de la chaîne de valeur.
Analyser la question de la gestion des invendus et des stocks dormants
C’est pourquoi, parmi les nombreux leviers d’action en matière de développement durable, EY a choisi de centrer son analyse sur la question de la gestion des invendus et des stocks dormants, dont l’impact financier est au moins aussi préjudiciable pour les marques que pour l’environnement. Un sujet de préoccupation majeure pour le secteur, dont l’importance a encore été exacerbée par les périodes de confinement et de fermetures forcées qui ont jalonné 2019 et 2020.
En effet, limiter les stocks d’invendus est plus que jamais un enjeu prioritaire pour les marques de mode. Si le défi est de taille, deux évolutions majeures le rendent plus aisé à relever :
- La première est liée au fait que les consommateurs, qui appellent depuis longtemps de leurs vœux cette transformation, sont désormais prêts à changer leurs comportements d’achat pour y contribuer.
- La seconde, est l’existence d’un réservoir de bonnes pratiques et de solutions technologiques dans lequel la plupart des marques ont déjà commencé à piocher. En bref, deux mouvements décisifs pour contribuer à construire « le monde d’après ».
Chez EY, cette volonté est au cœur de notre ambition « Building a Better Working World ». Elle constitue le fondement de notre approche du conseil, pour aider nos clients à relever l’ensemble des défis stratégiques et opérationnels auxquels ils font face. A commencer par la gestion des stocks et des invendus. Ainsi, en associant des témoignages d’acteurs du secteur et des analyses de données, nous espérons ouvrir de nouvelles perspectives pour nos clients.