En améliorant le lien avec les usagers, via l’intégration automatique de formulaire de demandes dans les outils métier (qu’ils soient déposés en ligne ou remplis à la main), des envois automatiques d’informations, des emails, des notifications, les assistants digitaux permettent également d’améliorer le service public et, à l’heure de la dématérialisation, d’accélérer la transformation et la simplification des processus en facilitant les transferts de pièces-jointes, les dépôts en gestion électronique de documents (GED) et les mises en paiement ou les contrôles automatisés.
Quel agent n’a pas déjà pesté contre le manque d’interface entre son outil métier et son outil comptable qui l’oblige à ouvrir un fichier Excel, puis à réaliser manuellement des calculs simples et répétitifs pour au final recopier l’information dans le logiciel comptable ?
Quel DGA ne s’est pas déjà arraché les cheveux en réalisant le temps passé quotidiennement par ses agents sur des procédures de contournement et des bricolages mis en place parce que la dernière évolution attendue n’a pas encore été développée et a fortiori pas livrée par l’éditeur ?
Quel chef de service ne s’est pas trouvé fatigué devant une pile de dossiers à corriger manuellement et un par un, parce que les requêtes ou les formules de contrôle n’existaient pas ou n’étaient pas performantes ?
Quel agent ne s’est pas trouvé devant une base de données qui n’as pas été mise à jour depuis plusieurs années ce qui lui impose de replonger dans chaque ligne pour la mettre à jour et recourir à plusieurs outils parfois pour trouver l’information ?
Quelle Direction de l’autonomie n’a pas déjà observé le temps passé par ses agents à mettre en cohérence chaque mois des données reçues à la réception de fichiers Excel de téléassistance ou de fichier de l’INSEE pour recenser les décès et mettre à jour manuellement, ligne par ligne, la base de données informatiques ?