Réseau mondial sur la réglementation

Dans Secteur bancaire et marchés financiers

Notre réseau mondial sur la réglementation (RMR), qui réunit d’anciens banquiers et membres d’instances de réglementation des Amériques, de l’Asie et de l’Europe, offre des renseignements stratégiques sur la réglementation financière grâce auxquels les clients pourront mieux s’adapter au cadre réglementaire en constante évolution.

Réseau mondial sur la réglementation

Les services offerts par EY

De concert avec les professionnels des services consultatifs sur le risque et sur la conformité, le RMR aide les hauts dirigeants et les membres des conseils d’administration des banques à respecter l’évolution constante des exigences en matière de gestion des risques financiers et autres risques, de fonctionnement et de gouvernance. En période de crise, comme celle que nous traversons avec la pandémie de COVID-19, le RMR conseille les institutions financières, ainsi que les gouvernements et les organismes de réglementation, quant aux mesures pouvant être prises pour réduire les répercussions financières de la crise.

Comme le numérique transforme les services financiers, les stratégies de gestion des risques doivent continuer d’évoluer. Les banques prospères seront celles qui réussiront avec brio à gérer de façon proactive les incidences du virage numérique sur les plans de la conformité, de la responsabilité, de la transparence, de la gestion des risques et de la gouvernance des données. En guidant les clients quant aux solutions pour surmonter ces défis, le RMR les éclaire sur un éventail de questions, notamment :

  • Cadre de gestion des risques et de la conformité, et affectation des ressources
  • Compréhension des programmes envisagés en matière de réglementation à l’échelle internationale, régionale et locale
  • Établissement de l’ordre de priorité des questions à traiter et estimation de ce qui se profile à l’horizon
  • Information des hauts dirigeants relativement aux questions liées à la responsabilité et à la gouvernance
  • Mode d’établissement d’un dialogue et de relations positifs avec les instances de réglementation 
  • Rattachement du cadre relatif aux risques et à la réglementation au contexte géopolitique dans son ensemble.

Nos perspectives quant à l’évolution de la réglementation en 2021

Après une année dominée par une pandémie mondiale et par la perturbation des marchés financiers, des processus et des programmes de politique publique qui s’en est suivie, le RMR se penche, dans son aperçu mondial sur l’évolution de la réglementation du secteur bancaire en 2021, sur l’environnement immédiat (« aujourd’hui »), puis sur la situation à plus long terme (« demain et dans l’avenir ») pour cerner les mesures réglementaires qui pourraient être adoptées.

Même si la posture du secteur des services financiers est considérablement meilleure que pendant la crise de 2008, le bouleversement causé par la pandémie a mis à rude épreuve les capacités de gestion des risques et les interventions réglementaires. En 2021, la priorité absolue se rapportera sans doute aux mesures de surveillance et de politique publique destinées à lutter contre les répercussions de la COVID-19 de manière à trouver le juste équilibre entre le degré adéquat de contrôle de la conformité et des risques et la nécessité de soutenir les gouvernements dans leurs efforts de création d’un contexte sur les marchés financiers qui soit propice à la relance économique. Par la suite, nous verrons les instances de réglementation revenir à plusieurs de leurs préoccupations fondamentales : les risques liés aux comportements, les risques liés aux changements climatiques, le numérique, la résilience opérationnelle, la protection des données, la cybersécurité et les crimes financiers.

Cette toile de fond posera tout un éventail de défis aux principaux intervenants :

  • Les organismes de réglementation du marché et les décideurs devront déterminer et obtenir les nouvelles séries de données normalisées pouvant éclairer leurs décisions et permettre de repousser les frontières de la technologie ainsi que des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), tout en maintenant des niveaux appropriés de résilience et de sensibilité aux risques.
  • Les banques centrales devront tirer des leçons et envisager de modifier le cadre de surveillance pour l’avenir. À cet égard, il pourrait falloir adopter de nouvelles approches pour comprendre les effets de contagion sur les marchés financiers (surtout hors du secteur bancaire), affiner les procédures de simulation de crise et prévoir un cadre politique en cas de crise qui intègre une intervention des marchés financiers.
  • Les entreprises devront respecter des normes en matière de risques et de conformité, mettre en œuvre la conversion au numérique, sans négliger, en parallèle, de s’entendre sur une série d’opérations efficaces favorisant le travail flexible et le télétravail et adaptables en cas de pareilles crises dans l’avenir. Autre facteur notable, les instances de réglementation accentueront l’importance accordée au développement durable, à la diversité, à l’inclusion et à l’élargissement de la responsabilité des sociétés.

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