EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume‑Uni, ne fournit aucun service aux clients.
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Les fabricants doivent transformer leurs modèles d'affaires, prendre le virage numérique pour effectuer une intégration harmonieuse de leurs produits et placer le client au centre de leurs préoccupations.
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La cavalerie
Les conditions économiques défavorables combinées aux facteurs négatifs traditionnels, tels que l’inquiétude liée à la charge et à l’autonomie, ainsi que le coût initial, ont contribué à l’indice de cette année. À cela s’ajoutent de nouvelles préoccupations associées à de nouveaux défis à relever, comme les coûts d’entretien et de remplacement des batteries, lesquels ont augmenté ces dernières années, les véhicules électriques plus anciens et les technologies de recharge commençant à montrer des signes d’usure.
Selon l’indice, l’infrastructure de recharge demeure le principal frein à l’entrée sur le marché. Plus de la moitié des répondants ont indiqué que les coûts d’installation des bornes de recharge résidentielles (57 %) et les coûts de l’électricité (54 %) étaient en tête de liste de leurs préoccupations, tandis que 42 % ont indiqué que la faible disponibilité et les longs temps d’attente des bornes de recharge publiques avaient une incidence négative sur leur expérience utilisateur.
Si les fabricants de véhicules électriques espèrent séduire de futurs acheteurs, il est évident que notre infrastructure nationale de recharge devra suivre le rythme, en adoptant une approche mesurée visant non seulement à répondre à la demande actuelle, mais aussi à anticiper la croissance future. Pour reprendre le célèbre paradoxe « l’œuf ou la poule », devons‑nous nous concentrer en priorité sur les bornes de recharge ou les véhicules? Les parties prenantes ont choisi d’investir dans les véhicules électriques à un rythme dépassant à la fois l’infrastructure nécessaire pour les soutenir et l’acceptation par les consommateurs.
Nouvelles percées
Le discours change. Alors que l’horizon temporel s’est avéré plus long que prévu, les gouvernements, les services publics et les principales parties prenantes commencent à comprendre la complexité et les coûts astronomiques associés à la mise en place d’une infrastructure de recharge et à la maintenance des équipements et des réseaux pour les rendre plus fiables.
Partout dans le pays, les villes recherchent des solutions pour accélérer la capacité de recharge, en offrant par exemple des remises sur l’installation pour les bâtiments résidentiels. La croissance des infrastructures devra être exponentielle pour suivre le rythme de l’augmentation du nombre de véhicules électriques en circulation, qui devrait passer de 480 000 aujourd’hui à 21 millions d’ici 2040².
Selon Ressources naturelles Canada, plus de 1,6 million de places de stationnement devront être rénovées dans des immeubles à logements multiples d’ici 2030 et près de 3,2 millions d’ici 2035 pour répondre à la demande privée, en plus des 40 000 bornes de recharge publiques nécessaires, pour un coût estimé à 18 milliards de dollars³. C’est sans compter la coordination nécessaire pour mettre en place les changements de politique requis afin de rendre de nouveaux logements prêts pour les véhicules électriques, les incitatifs pour compenser les coûts de modernisation pour les consommateurs et les investissements publics et privés indispensables pour faire face à l’augmentation de la demande sur le réseau⁴.