EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume‑Uni, ne fournit aucun service aux clients.
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Ces travaux font ressortir l’importance pour les entreprises de disposer d’outils de détection précoce qui leur permettent de préserver la confiance des parties prenantes, tout en favorisant l’exploitation éthique de l’IA. Le rapport d’étude a été accepté au cours de l’atelier TrustNLP, qui a eu lieu lors du congrès annuel 2024 de la division nord-américaine de l’Association for Computational Linguistics (ACL).
Quant à la seconde étude, parue sous le titre Mitigating Social Biases in Language Models through Unlearning, elle analyse des méthodes de pointe qui permettent de réduire le risque de reproduction de préjugés dans les grands modèles de langage, sans que ceux-ci aient à être entraînés de nouveau et sans qu’il soit nécessaire d’engager des coûts en lien avec les calculs connexes. Entre toutes les méthodes testées, c’est la négation par vecteur de tâches (méthode TV) qui s’est avérée la plus efficace. Appliquée à certains modèles, cette méthode a permis de réduire jusqu’à 40 % le risque de reproduction de préjugés, dans un contexte où la performance des modèles a pu être maintenue, de même que la souplesse nécessaire à leur adaptation à des besoins particuliers.
L’optimisation directe des préférences (méthode DPO) s’est avérée efficace, mais elle a exigé la réalisation de nombreux calculs, tandis que la méthode PCGU (partitioned contrastive gradient unlearning) présente un certain potentiel, bien qu’elle doive être perfectionnée de façon à en assurer la cohérence et à favoriser la génération de résultats consistants.
Les conclusions obtenues mettent en évidence les solutions de compromis sur lesquelles reposent les diverses techniques, de même que l’évolutivité et l’adaptabilité de la méthode TV, qui se démarque parmi les options auxquelles peuvent recourir les entreprises qui aspirent à un équilibre entre l’impératif d’assurer l’équité et la nécessité de maintenir leur efficacité opérationnelle. Ces travaux ont été reconnus au cours de l’atelier TrustNLP, qui a eu lieu dans le cadre du congrès 2024 de la division nord-américaine de l’ACL, de même que dans le volet Suivi sectoriel du congrès 2024 sur l’application de méthodes empiriques dans le traitement du langage naturel.
Conjointement, ces études ont permis aux entreprises de bien se familiariser avec les préjugés susceptibles d’être reproduits dans les systèmes d’IA, tout en constituant des outils pratiques qui permettent d’atténuer les risques à cet égard. En tirant parti des informations et techniques découlant de ces travaux de recherche menés en collaboration, les entreprises peuvent faire en sorte que leurs systèmes d’IA soient conformes aux règles d’éthique, transparents et alignés sur leurs objectifs stratégiques à long terme. Les entreprises qui sauront bénéficier de ces avancées se positionneront en tant que leaders de l’innovation en matière d’IA responsable.
Ces travaux de recherche sont le fruit de la collaboration entre des professionnels chevronnés en IA. Chu Fei Luo et Faiza Khan Khattak de l’Institut Vecteur, Ahmad Ghawanmeh d’EY et Xiaodan Zhu de l’Université Queen’s ont contribué à la mise au point du cadre BiasKG.
Omkar Dige et Faiza Khan Khattak de l’Institut Vecteur, Diljot Singh, Tsz Fung Yau et Mohammad Bolandraftar de la Banque Scotiabank, Qixuan Zhang d’EY et Xiaodan Zhu de l’Université Queen’s sont les coauteurs de l’étude sur le désapprentissage automatique.
Les points de vue exposés dans le présent article sont ceux de l’auteure et ne correspondent pas nécessairement à ceux de l’organisation EY mondiale ou à ceux de ses sociétés membres.