EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume‑Uni, ne fournit aucun service aux clients.
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L’atténuation des cyberrisques et leur intégration à la stratégie financière à long terme de l’entreprise s’inscrivent dans une mission que partagent de nombreux membres de la haute direction, tels que le chef des finances, le chef de la sécurité de l’information et le chef de la technologie, de même que le conseil d’administration.
Lors d’échanges que nous avons eus récemment avec eux, ces leaders ont affirmé se pencher sur d’éventuelles solutions de compromis en matière d’assurance cybersécurité, la responsabilité d’intégrer les cyberrisques à l’information financière, et les modalités de mise en place de solides contrôles internes axés sur la protection des actifs organisationnels. Les échanges de nature financière entre les administrateurs portent notamment sur le rapprochement entre la valeur à risque et la tolérance au risque du conseil d’administration, de même que sur l’évaluation de l’efficacité des protections d’assurance cybersécurité.
La gestion des cyberrisques est essentielle non seulement au maintien de la confiance des investisseurs et de la conformité aux cadres de réglementation, mais également à la protection des actifs. Nous présentons ci‑après quatre facteurs que les chefs des finances et les dirigeants de la fonction finance doivent prendre en considération tandis qu’ils sont amenés à s’adapter à l’évolution de l’environnement de cybermenaces.
1. Augmentation des coûts associés à l’exposition aux cyberrisques et à leur prévention
Bien que les entreprises consacrent près de la moitié de leur budget TI à la cybersécurité, seulement 11 % des responsables de la cybersécurité sondés par l’organisation mondiale EY se disent « tout à fait d’accord » avec l’énoncé voulant que leur entreprise soit en mesure de faire face aux cybermenaces de demain, tandis que plus d’un tiers des répondants affirment que le caractère inadéquat du budget avec lequel ils doivent composer figure parmi les trois principaux défis organisationnels en matière de cybersécurité³.
Les cyberrisques peuvent se manifester de bien des façons, et le chef des finances est particulièrement bien placé pour les quantifier et estimer les coûts associés à un cyberincident. En travaillant en collaboration avec le chef de la sécurité de l’information, il peut mieux évaluer la probabilité de réalisation des risques et l’exposition à ceux‑ci, établir des indicateurs de dépenses et de rentabilité, et communiquer des recommandations axées sur la priorisation des dépenses en cybersécurité.
Une telle approche permet de renforcer le fait que les investissements en cybersécurité sont non seulement de nature proactive, mais également en phase avec les objectifs stratégiques et la tolérance au risque de l’entreprise.
Questions à prendre en compte :
- Nos investissements en cybersécurité sont‑ils en adéquation avec le profil de risque de l’entreprise?
- Investissons‑nous dans une technologie adéquate nous permettant de nous protéger contre les cybermenaces?
- Dans quelle mesure les coûts associés aux interventions en cas de cyberincident et au maintien de la continuité des activités sont‑ils pris en compte dans notre budget?
- Dans quelle mesure tirons‑nous parti des activités additionnelles de sensibilisation à la cybersécurité destinées aux employés?
- Quel est notre degré d’exposition aux risques et quelles sont nos obligations envers les tiers et nos partenaires d’affaires?