S’adapter aux nouvelles réalités économiques dans un contexte marqué par les tensions commerciales, les technologies émergentes et l’évolution des politiques
Après une forte hausse au T1 causée par la constitution de stocks avant l’annonce des droits de douane américains, l’économie canadienne s’est contractée au T2, les mesures commerciales devenant de plus en plus contraignantes. Le PIB réel a reculé de 0,4 %, reflétant la faiblesse des exportations et des investissements des entreprises. En réaction, le gouvernement fédéral privilégie les investissements ciblés afin de renforcer la compétitivité et la productivité à long terme, tout en maintenant une discipline budgétaire.
Dans l’avenir, la performance économique du Canada dépendra de la résilience des entreprises canadiennes face à l’incertitude géopolitique et commerciale, de l’impact des mesures politiques visant à favoriser une croissance économique durable et du rythme auquel seront adoptées les technologies qui stimulent la productivité.
Vers une reprise progressive après un ralentissement
Le ralentissement enregistré au T2 s’explique principalement par la faiblesse des exportations et la baisse des investissements dans le secteur des machines et des équipements. Cependant, le mois de juillet a connu une légère reprise, les exportations de marchandises et de services ayant augmenté, ce qui a contribué à réduire le déficit commercial. Cette modeste reprise laisse à penser que les secteurs industriels pourraient montrer des signes de résilience, étant donné que les chaînes d’approvisionnement commencent à se stabiliser.
Bien que le PIB réel devrait rester pratiquement stable tout au long de 2025, une reprise graduelle est attendue en 2026, sous l’effet de nouvelles priorités en matière de politiques, de l’adoption accrue de la technologie et d’investissements publics stratégiques.