Dans un environnement en constante évolution, il n’est pas surprenant que le secteur des finances et des placements continue de se transformer sur plusieurs fronts, même celui banal de l’attribution de performance. Même si l’attribution de performance a longtemps été le domaine des services de suivi de marché, nous constatons que les chefs des placements et les services à la clientèle y ont de plus en plus recours.
Dans le présent article, nous analysons comment l’attribution de performance cesse d’être un fléau pour les gestionnaires de portefeuille, qui se battent pour une place au premier quartile, et devient un confident stratégique pour les chefs des placements à la recherche d’un portefeuille à la fois meilleur et plus résilient.
L’état du marché
Les grands propriétaires d’actifs accordent maintenant plus d’importance à la résilience de leur portefeuille, en mettant davantage l’accent sur la sélection délibérée de sources de performance.
Après la crise financière de 2008 et la décennie qui a suivi, le monde des placements a été dominé par un thème clé chez les propriétaires d’actifs : celui de la résilience du portefeuille. Cela a poussé certains grands propriétaires d’actifs à mettre en œuvre de nombreuses initiatives stratégiques, comme la gestion globale de portefeuille.
Dans les faits, ils ont reconnu explicitement que le rendement du portefeuille global était en grande partie dicté par le bêta du portefeuille, c’est à dire son exposition au marché. Cette reconnaissance contraste fortement avec l’ère précédente, où la poursuite de l’alpha – c’est à dire un rendement supérieur à celui d’un indice de référence – était considérée comme la principale activité et la mesure ultime de la réussite.
Cette nouvelle orientation a obligé les chefs des placements à se poser diverses questions, notamment :
- Les catégories d’expositions actuelles me permettent elles de couvrir un ensemble diversifié de rendements?
- Ai‑je une compréhension suffisante et une taxonomie adaptée aux objectifs, en ce qui a trait aux expositions du portefeuille global?
- Est‑ce que j’ai rajusté et optimisé les liquidités?
- Comment pouvons nous atteindre nos cibles plus rapidement?
Ce modèle a évolué différemment d’un propriétaire d’actif à l’autre, vu la nature de leurs diverses considérations opérationnelles, et le consensus émergeant était que l’environnement de marché se complexifiait et devenait plus incertain. Un nouveau thème prédominant a donc commencé à se dégager : celui de la sélection délibérée des sources de performance.
Ce nouveau thème a obligé les chefs des placements à se poser de nouvelles questions, notamment :
- Est‑ce que j’optimise la sélection des sources de rendement de manière efficiente?
- Où puis‑je m’attendre à assurer l’alpha avec suffisamment de confiance?
- Quelle devrait être mon exposition cible sur divers fronts, comme le secteur et les régions, y compris au sein des diverses catégories d’actifs?
- Avons‑nous privilégié la diversification au détriment de l’atteinte de la cible de rendement total?
Répondre à ces questions nécessite une bonne compréhension nuancée des différentes sources de rendement. À cette fin, EY‑Parthenon a aidé les propriétaires d’actifs à élaborer et à mettre en œuvre des cadres d’attribution de performance solides et adaptés aux objectifs. Par conséquent, nous avons acquis une bonne compréhension des facteurs clés qui nous permet d’élaborer et de mettre en œuvre ces cadres d’attribution de performance, qu’il s’agisse de la définition d’une ambition et d’une intention stratégique claires jusqu’à l’élaboration de la trousse d’outils nécessaire.
Jetons un coup d’œil à des données importantes et aux pièges courants à éviter.