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Des prix des marchandises élevés et volatils
La forte volatilité des prix des marchandises a perturbé le marché, particulièrement en raison de la guerre en Ukraine. Les augmentations des prix des marchandises, comme le pétrole et le gaz naturel, ont entraîné une hausse soutenue des coûts des intrants pour de nombreux fabricants, car elles ont une incidence sur les coûts d’acquisition et de construction de nombreux actifs divers (tels que les immobilisations corporelles, les immobilisations incorporelles et les stocks).
Bon nombre de producteurs et d’utilisateurs de produits de base concluent des opérations de couverture portant sur des dérivés pour se protéger de la volatilité des prix des marchandises. Alors que ces dérivés ont réduit l’incidence directe des récentes augmentations tarifaires, l’augmentation des prix des marchandises pourrait quant à elle déclencher un appel de marge pour les contrats dérivés et perturber la situation de trésorerie des entreprises. Lorsque les marchés sont perturbés, les dérivés peuvent ne plus compenser parfaitement les variations du risque couvert, ce qui entraîne la comptabilisation de l’inefficacité de la couverture directement dans le résultat net dans le cas où la comptabilité de couverture est appliquée. Compte tenu des faits nouveaux, les entités peuvent également devoir reconsidérer l’application de l’exception « pour utilisation par l’entité », par exemple si la livraison réelle de marchandises n’est plus prévue comme elle l’était initialement.
La hausse des taux d’intérêt
À l’échelle mondiale, l’augmentation des taux d’intérêt s’explique par le risque de marché plus élevé et les mesures prises par les banques centrales pour ralentir l’inflation. Les entreprises qui ont contracté des dettes devront composer avec les fortes pressions liées à la hausse des coûts d’emprunt et, possiblement, à la hausse des coûts de refinancement dans l’avenir. En outre, de nombreuses normes IFRS exigent que les actifs et les passifs non courants soient évalués en tenant compte d’un taux d’actualisation afin de refléter la valeur temps de l’argent (pensons, par exemple, à l’évaluation à la juste valeur des immeubles de placement au moyen des flux de trésorerie actualisés). Lorsque les taux d’intérêt augmentent, la valeur actualisée de ces actifs et passifs diminue. Cela peut avoir une incidence sur des aspects de l’information financière, notamment : les tests de dépréciation, les provisions, les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, les contrats de location, les instruments financiers, et la réévaluation des immobilisations corporelles et incorporelles.
La forte inflation
L’inflation a atteint un sommet inégalé depuis plusieurs décennies dans de nombreuses économies et elle se révèle plus persistante qu’il était prévu initialement. Un risque pèse sur les entreprises en général : les contrats de vente à prix fixe que de nombreuses entreprises pourraient avoir conclus risquent de ne plus couvrir le coût d’exécution des ventes, ce qui en fait des contrats déficitaires. Les entreprises peuvent également avoir conclu des contrats explicitement liés à l’inflation, ce qui signifie que les actifs ou les passifs, par exemple les contrats de location de biens immobiliers, peuvent devoir être ajustés en fonction de l’inflation.